Leur pronostic vital n’est plus engagé. Les deux hommes qui ont été la cible de tirs à l’arme automatique dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier de Belleville (11earrondissement) «ne sont plus en danger, l’un d’entre eux a une incapacité totale de travail de 7 jours, l’autre de 45 jours», a expliqué une source policière.

Une vingtaine de douilles

Samedi soir, vers 23h40, les deux victimes, âgées de 25 et 28 ans, ont été accostées rue Louis-Bonnet, près de la station de métro Belleville, par deux individus casqués circulant en scooter. L’un d’eux est alors descendu du deux roues et a tiré à feu nourri, une vingtaine de douilles ayant été retrouvées sur place, précise une source policière. L’une des victimes a réussi à s’enfuir mais a été prise en chasse par le tireur jusqu’à la station de métro, ou elle a pu trouver refuge. Aucun coup de feu n’a été tiré dans l’enceinte publique, précise la même source.

Touchés aux jambes, dont l’un à l’artère fémorale, les deux jeunes ont été transportés à l’hôpital. Les assaillants se sont, eux, enfuits avec leur scooter et restaient dimanche toujours introuvables. «Cette opération avait visiblement pour but d’impressionner voir de faire taire ces deux personnes», ajoute une source proche de l’enquête. Car si la piste d’un règlement de compte n’est pas encore officiellement évoquée, le profil des deux hommes visés a de quoi le laisser penser. «Ils ont tous les deux un casier judiciaire et sont connus défavorablement par les services de police», confie une source judiciaire qui souligne aussi l’attaque s’est déroulé dans un «quartier réputé difficile». La brigade criminelle a été chargée de l’enquête.