SERIE«GLOW»: Les nouvelles catcheuses féministes de Netflix montent sur le ring

«GLOW»: Les nouvelles catcheuses féministes de Netflix montent sur le ring

SERIECe vendredi, Netflix lance sa toute nouvelle série sur le monde du catch féminin dans les années 1980…
Clio Weickert

Clio Weickert

L'essentiel

  • Netflix lance une série 100 % féminine autour du catch
  • GLOW se déroule dans les années 1980 et adopte une esthétique kitsch
  • Le propos de la série est résolument féministe

Les femmes montent sur le ring. Après Orange Is The New Black, Netflix lance ce vendredi sa toute nouvelle série quasi 100 % féminine : GLOW. Ou plutôt G.L.O.W. pour « Gorgeous Ladies Of Wrestling » (« Les sublimes dames du catch », dans la langue de Molière et d' André le Géant). Le pitch ? L’histoire d’une bande de catcheuses dans les hautes en couleurs années 1980.

Un ring, des femmes, et des body fluo

En manque de reconnaissance, au chômage et frustrée par la médiocrité des rôles féminins qu’on lui propose, Ruth, une jeune actrice interprétée par Alison Brie (Community, Mad Men), va participer au plus surprenant casting de sa vie : GLOW. Un projet dingue initié par Sam Sylvia (Marc Maron), réalisateur raté accro à la cocaïne, qui souhaite monter un show télé sauvage et sexy, mettant exclusivement en scène de féroces catcheuses. Au casting, on retrouve entre autres les actrices Betty Gilpin, Sydelle Noel ou encore la chanteuse Kate Nash.

Sur le ring de Sam, vont se rencontrer des femmes aussi différentes les unes que les autres, de tous âges, toutes origines et de toutes morphologies, avec pour point commun, des caractères bien trempés. Le tout plongé dans le Los Angeles des Eighties, avec tout ce que ça implique, du body rose fluo à la chevelure ultra-brushée. Un décor assez dément et ultra-kitsch qui nous ferait presque (on dit bien presque) regretter la décennie.

Inspirée d’une histoire vraie

Découpée en 10 épisodes de 30 minutes, GLOW s’inspire du show télé américain éponyme des années 1980 : les fameuses Gorgeous Ladies Of Wrestling (peu connues de notre côté de l’Atlantique), constituées de danseuses, de cascadeuses ou de performeuses.

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Contrairement à son ancêtre qui se contentait de retransmettre de véritables combats de catch féminins, le GLOW de Netflix décentre son regard sur les coulisses et sur les luttes internes des Ladies. « La différence avec la série originale, explique Liz Flahive, la co créatrice du programme rencontrée lors de la promo européenne à Londres, c’est qu’on analyse en profondeur les trajectoires de ces femmes qui font ce show. On regarde ce qui se passe derrière et pas seulement sur le ring ».

100 % Girl power

Et comme derrière les barreaux de Litchield, ils s’en passent des choses derrière les cordes d’un ring. Car en plus de partager des showrunners (Liz Flahive) et des producteurs (Jenji Kohan), Orange Is The New Black et GLOW ont en commun des discours profondément féministes. « C’est une histoire sur des femmes qui suivent leurs propres chemins, précise Alison Brie. Leurs corps leur appartiennent et elles n’existent pas seulement à travers le regard des hommes. Leurs vies ne tournent d’ailleurs pas autour d’eux, elles avancent pour elles-mêmes et leurs propres objectifs. »

Drôle, délurée et engagée, GLOW possède pas mal de cartes en main pour mettre KO son public. De là à récidiver le carton d’OITNB, c’est une autre histoire…