Les plus belles images de la sonde Cassini
DiaporamaLa rédaction de 20 Minutes
Clap de fin. Lancée il y a 20 ans, Cassini va achever son épopée cosmique en se désintégrant dans l'atmosphère de Saturne, vendredi, à 13h55. Et la sonde de la Nasa laisse derrière elle une archive d'images spectaculaires et de découvertes scientifiques extraordinaires.
Clap de fin. Lancée il y a 20 ans, Cassini va achever son épopée cosmique en se désintégrant dans l'atmosphère de Saturne, vendredi, à 13h55. Et la sonde de la Nasa laisse derrière elle une archive d'images spectaculaires et de découvertes scientifiques extraordinaires.
Cassini a été lancée le 15 octobre 1997 et a mis sept ans pour rejoindre Saturne.
Cassini a survolé Jupiter pour profiter de son accélération gravitationnelle.
Mais sa destination était Saturne, avec ses fameux anneaux composés de poussière et de glace. Saturne, comme la Terre, est inclinée sur son axe par rapport au plan de l'écliptique. On peut donc souvent voir l'ombre des anneaux projetée sur la planète.
Ce minuscule point bleu, au centre-droit de l'image, c'est la Terre, surnommée poétiquement «pale blue dot» par l'astronome américain Carl Sagan.
Saturne dans toute sa splendeur, rétro-éclairée par le Soleil, en 2006.
Une vue similaire, en 2012.
Si les anneaux ont l'air solides, ils sont en fait composés de multiples particules dont la taille varie pour la plupart entre celle d'un grain de sable et d'une maison. Les chercheurs supposent qu'ils se sont formés lors d'une collision cosmique mais Cassini n'a pas apporté de réponse définitive. Saturne perdra sans doute ses anneaux dans quelques dizaines de millions d'années.
La plupart des anneaux sont extrêmement fins, de l'ordre de d'une dizaine de mètres d'épaisseur. Mais l’extrémité de l'anneau B possède des montagnes de glace de 3 km d'altitude. On peut voir leur ombre, en haut de l'image.
Les anneaux en fausses couleurs: bleu pour la glace pure et rouge pour celle mélangée à de la poussière.
Le fameux «hexagone» de Saturne, une formation nuageuse au pôle nord d'un diamètre supérieur à celui de la Terre.
Cette image non-traitée est la plus proche que l'on ait de l'atmosphère de Saturne. Cassini a capturé ce cliché en plongeant dans la zone entre la planète et ses anneaux.
Un monstre. L'oeil de ce cyclone fait 2.000 km de diamètre, contre 50 km à celui d'Irma.
Cassini a immortalisé l'atmosphère de Titan.
Cette vue infrarouge révèle la surface de Titan, qui est d'habitude cachée sous un smog impénétrable.
Huygens, l'atterrisseur de Cassini, s'est posé sur Titan en 2005. Il a révélé une surface assez semblable à celle de la Terre ou de Mars, avec des dunes, des canyons, des rivières et des lacs. Sauf qu'ils sont remplis non pas d'eau mais de méthane liquide.
Un lac d'hydrocarbure de Titan 50% plus vaste que le Lac Supérieur.
Ce point jaune brillant, c'est la lumière du Soleil réfléchie par un lac d'hydrocarbure de Titan.
Gros plan sur la crête équatoriale de la lune Iapetus, qui culmine à près de 20 km au-dessus de la plaine.
Les lunes Encelade et Téthys, au-dessus des anneaux.
Mimas, l'étoile de la Mort ou encore la lune «Pac-Man» quand elle est observée avec une caméra thermique.
La lune glacée Encelade fait fantasmer les scientifiques car elle possède sans doute un océan souterrain. C'est pour éviter une éventuelle pollution sur Encelade ou Titan que Cassini, à court de carburant, va se désintégrer et brûler dans l'atmosphère de Saturne.
C'est l'une des découvertes les plus excitantes de Cassini: des panaches de vapeur d'eau à la surface de la lune Encelade, éjectés par une activité géothermique. Avec des traces de carbone détectées, Encelade possède sans doute «tous les ingrédients nécessaires à la vie», selon la Nasa, qui n'exclut pas la présence de microbes au fond de son océan souterrain. Il faudra malheureusement attendre une prochaine mission pour être fixé, sans doute d'ici une vingtaine d'années. Rendez-vous en 2040.