Pas du tout anthropophage

Pas du tout anthropophage

Pour beaucoup d’entre nous, il est difficile de voir dans le grand requin blanc (carcharodon carcharias) autre chose que le célèbre monstre mangeur d’hommes dépeint dans Les Dents de la mer (1975). En 2003, on a recensé dans le monde 55 attaques de requin
© 20 minutes

© 20 minutes

Pour beaucoup d’entre nous, il est difficile de voir dans le grand requin blanc (carcharodon carcharias) autre chose que le célèbre monstre mangeur d’hommes dépeint dans Les Dents de la mer (1975). En 2003, on a recensé dans le monde 55 attaques de requin – toutes espèces confondues – contre des hommes. Seules quatre ont été mortelles. La plupart des attaques ont eu lieu dans le sud et l’est de l’Australie, en Afrique du Sud, en Californie, à Hawaï, en Floride et au Brésil. Mais en réalité, le plus redoutable prédateur de l’océan n’est pas amateur de chair humaine. La plupart du temps, son attaque résulte d’une confusion. Car dès la première morsure, le requin relâche sa victime, souvent un surfer, qui survit alors... avec de nombreux points de suture. En effet, vue de dessous, une planche de surf ressemble beaucoup à la silhouette d’une otarie : le grand blanc vient donc croquer la planche et, au passage, le surfeur. Y. P.