Côte d'Azur : Un passionné épate les réseaux sociaux avec d'incroyables photos de l’espace prises depuis sa terrasse
COSMOS•Anthony Salsi a rassemblé 150.000 abonnés sur Instagram en publiant ses clichés d’astrophotographie20 Minutes avec agence
Viser la Lune, ça ne lui fait pas peur. Anthony Salsi, un docteur en astrophysique de 27 ans habitant à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), compte plus de 150.000 abonnés sur Instagram et 126.000 sur TikTok. Ce passionné d’astrophotographie s’est fait connaître en postant sur son compte@astronophilos d’incroyables photos de la Lune, des planètes du système solaire, ou encore de nébuleuses, raconte Nice-Matin.
Des milliers de clichés pour une image
« Ça m’est tombé dessus », a-t-il expliqué. L’homme est passionné d’astronomie depuis l’âge de 7 ans, fasciné par Saturne ou encore les trous noirs. Il a été initié très jeune au télescope par les membres de l’Astrorama, sur les hauteurs d’Eze. Puis, pendant le confinement, l’homme s’est lancé dans l’astrophotographie grâce à un cadeau qui lui avait été offert en 2019 : un petit télescope à 160 euros. « C’est là que j’ai découvert et pu montrer qu’on pouvait faire des photos d’astronomie depuis un balcon », a raconté celui qui habitait encore à Nice à l’époque, et qui dispose aujourd’hui d’une terrasse.
Aidé par des astronomes amateurs du département, il a réussi à obtenir sa première image de galaxie en trois mois. En réalité, l’homme prend des milliers de photos de sa cible. Il les extrait et les compile pour ne plus obtenir qu’une seule image remplie de détails fascinants. Grâce à son travail, on peut notamment remarquer que la Lune présente des zones bleues ou rouges.
Une volonté de transmission
Au-delà de l’esthétisme, cette initiative permet à Anthony Salsi de partager ses connaissances en astrophysique, un secteur qu’il s’est battu pour pouvoir intégrer. « On m’a souvent dit que c’était impossible de travailler dans l’astrophysique », a-t-il témoigné. Diplômé de la première promotion du master d’astrophysique de l’université Côte d’Azur, il a ensuite réalisé une thèse sur « La distance dans l’univers et les caractéristiques des exoplanètes ».
Il travaille aujourd’hui comme chef de projet « observatoire de l’univers » et ingénieur en recherche et développement dans l’entreprise Acri-ST, située à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritime). Un travail dans lequel il est également amené à suivre son envie de transmission et de vulgarisation des merveilles de l’univers.