Neuralink : Elon Musk recrute des cobayes humains pour son implant cérébral
tests•L’entreprise souhaite évaluer la possibilité pour les participants de contrôler un ordinateur par la pensée20 Minutes avec agence
Neuralink a désormais le feu vert des autorités américaines pour effectuer ses essais sur des humains. L’entreprise d’Elon Musk a en effet reçu la validation de la FDA (Food and Drug Administration) pour lancer son premier essai clinique humain. L’entreprise cherche à mettre au point son implant cérébral N1 en relation avec son robot chirurgical R1 et lance donc un appel aux cobayes, rapporte notamment 01Net.
Des critères à respecter
L’agence américaine a validé la demande de Neuralink en mai 2023, après l’avoir balayé en 2022. Neuralink a attendu la rentrée pour diffuser son annonce de recrutement. L’étude clinique est baptisée PRIME. Elle est cruciale dans la stratégie de l’entreprise américaine.
« Au cours de l’étude, le robot R1 sera utilisé pour placer chirurgicalement les fils ultra-fins et flexibles de l’implant N1 dans une région du cerveau qui contrôle l’intention de mouvement » écrit Neuralink. L’entreprise cherche des personnes souffrant de tétraplégie due à une blessure vertébrale ou à la sclérose latérale amyotrophique (SLA) qui ont au moins 22 ans, et sont accompagnées par un « soignant constant et fiable ».
Contrôler un ordinateur par la pensée
Il s’agit une étude au long cours prévu sur six ans. Une fois que les volontaires auront subi l’opération chirurgicale, ils auront 18 mois pour tester cet implant « esthétiquement invisible ». Celui-ci est destiné à enregistrer et transmettre sans fil les signaux cérébraux à une application qui les décode pour les traduire en intention de mouvement. Le dispositif doit permettre aux candidats « de contrôler un curseur ou un clavier d’ordinateur en utilisant uniquement leurs pensées ».
L’étude va permettre d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’implant N1, du robot R1 et de l’application associée. L’entreprise d’Elon Musk a réussi les tests sur les animaux, non sans avoir essuyé une pluie de critiques. Il aura fallu la mort de 1.500 animaux depuis 2018, que ce soit des moutons, des porcs ou des singes, pour parvenir à de bons résultats.
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