Le rover Perseverance a déposé un nouveau tube de prélèvements à la surface de Mars mercredi, rapporte Numerama. Il s’agit là du 4e des 10 échantillons que le robot doit déposer afin de créer le « premier dépôt d’échantillons sur un autre monde ». Bien que ces tubes soient laissés sans protection sur le sol martien, la Nasa ne craint pas qu’ils finissent ensevelis ou emportés par les vents.

L’agence spatiale américaine a expliqué pourquoi sur Twitter fin décembre. « Mars est venteuse, mais pas comme sur Terre. L’atmosphère y est beaucoup moins dense : environ 1 centième de celle de la Terre », avait-elle indiqué. « Les vents ici peuvent prendre de la "vitesse", mais ils ne "ramassent" pas beaucoup de choses. » En d’autres termes, les vents ne sont pas assez forts pour soulever autre chose que de la poussière fine.

Des échantillons de secours

La Nasa a également mis en avant le fait que l’engin spatial Curiosity, malgré neuf ans d’explorations martiennes, continuait d’être reconnaissable. Sa surface est « poussiéreuse, mais reconnaissable », écrit l’agence. Même les plus petits composants d’InSight, le robot qui vient de terminer sa mission après quatre ans de travail, continuent d’être visibles sur les images.

« Non seulement nous nous attendons à ce que les tubes d’échantillons ne soient pas recouverts, mais je documente également très soigneusement où je les dépose. Ainsi, y revenir plus tard ne devrait pas être un problème », assure la Nasa en faisant parler le rover Perseverance. Pour rappel, ces dépôts constituent des échantillons de secours. Si le rover venait à ne pas pouvoir rapporter les siens à l’atterrisseur, deux hélicoptères seraient alors chargés de venir récupérer ces prélèvements d’ici environ neuf ans.