Monstre du Loch Ness : Une étude donne une fausse joie à ceux qui croient en l’existence de Nessie
LEGENDE•Une nouvelle étude permet de confirmer que le plésiosaure, qui pourrait être l’espèce de la créature, vivait bien dans les eaux douces20 Minutes avec agence
Le monstre du Loch Ness (Ecosse) fait toujours parler de lui. Des études se poursuivent pour percer le mystère qui occupe les esprits et nourrit l’imaginaire depuis les années 1930. D’abord présenté comme effrayant dans les descriptions qui en sont faites, le mythique animal est ensuite progressivement devenu un monstre paisible, maintenant surnommé Nessie. Une étude publiée le 21 juillet dans Cretaceous Research et relayée par Numerama relance des hypothèses sur la nature de cette créature, si toutefois elle existe.
Quand il s’agit de déterminer à quelle espèce pourrait appartenir le monstre du Loch Ness, le plésiosaure est le plus souvent nommé. Une tête de reptile, un long cou, quatre longues nageoires : il existe une véritable ressemblance. Or, selon les autorités en charge du tourisme en Ecosse, ces animaux n’auraient pas disparu. Nessie en serait d’ailleurs la preuve vivante, quoiqu'un peu floue.
Un animal marin ou d’eau douce ?
Aucune preuve scientifique n’est cependant venue montrer que le monstre est un plésiosaure. Au contraire, ce dinosaure, dont les premiers fossiles ont été mis au jour en 1823, est un animal vivant dans la mer. Un changement majeur est récemment intervenu avec la publication d’une étude montrant que ces reptiles pouvaient aussi vivre en eau douce, rendant sa présence dans la Loch Ness possible. Des fossiles de petits plésiosaures ont en effet été trouvés dans le désert du Sahara au Maroc, là où coulait une rivière il y a 100 millions d’années.
Pour autant, les scientifiques se gardent bien d’accréditer la thèse selon laquelle Nessie serait un représentant de cette espèce. Nick Longrich, auteur principal des travaux, a expliqué dans un communiqué que l’existence du monstre du Loch Ness était plausible tout en rappelant un détail qui a son importance : les plésiosaures ont disparu il y a 66 millions d’années. Voilà qui vient doucher les espoirs de ceux qui voudraient résoudre cette énigme du monstre du Loch Ness.