Pour faire face au réchauffement climatique, le Centre départemental de l’élevage ovin d’Ordiarp (Pyrénées-Atlantiques) souhaite prendre part à un projet européen sur le phénotypage. Il s’agit de l’utilisation de la génomique pour sélectionner de meilleurs animaux pour chaque système, explique Sud-Ouest.

« Il sera intéressant de voir comment la génétique pourra aider à passer ce cap, en gardant un capital de production tout en essayant de produire du lait le moins cher possible », a commenté Claude Soulas, directeur du centre.

Un déficit de 54.000 euros

Jusqu’à présent, les éleveurs s’étaient « appliqués à fabriquer collectivement une génétique de valeur qui est à la pointe et qui est passée à la sélection génomique », a analysé le dirigeant.

Selon les prévisions de l’assemblée générale, le coût de ces techniques va cependant engendrer un déficit de 54.000 euros en 2022. Les éleveurs attendent donc beaucoup de ce vaste projet promettant notamment de rendre les brebis plus résistantes aux aléas climatiques.