Oumuamua serait le fragment d'une autre planète et non un OVNI

Oumuamua, le premier objet interstellaire, serait le fragment d'une autre planète et non un OVNI

ESPACEDepuis son passage, en 2017, Oumuamua reste un mystère
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Depuis son passage en 2017, l’objet interstellaire baptisé Oumuamua (messager en Hawaïen) génère de nombreuses hypothèses au sujet de sa nature. Si certains chercheurs ont estimé qu’il pouvait s’agir d’un vaisseau spatial extraterrestre, une nouvelle étude de l’Université de l’Arizona révèle qu’il serait plutôt un fragment d’une planète d’un autre système solaire, rapporte le HuffPost en citant la revue scientifique Journal of Geophysical Research : Planets.

« Nous avons probablement résolu le mystère de ce qu’est Ouamuamua, nous pouvons raisonnablement avancer qu’il s’agit d’un fragment d’une exo-Pluton, c’est-à-dire une planète ressemblant à Pluton située dans un autre système solaire », a expliqué Steven Desch astrophysicien co-auteur de l’étude.

Une origine qui daterait d’un demi-milliard d’années

Selon les chercheurs, cet objet interstellaire a trouvé son origine il y a un demi-milliard d’années. En effet, ils ont avancé l’hypothèse qu’un objet spatial a pu percuter la planète dont est issu Oumuamua ce qui aurait eu pour conséquence de le projeter vers notre système solaire.

La forme particulière d’Ouamuamua serait liée à sa composition d’azote à l’état de glace qui s’est mis à se vaporiser à l’approche de notre soleil. « À mesure que les couches externes de glace d’azote se sont évaporées, la forme d’Oumuamua s’est progressivement aplatie, un peu comme un savon dont les couches externes s’useraient au fur et à mesure de son usage », a déclaré Alan Jackson, un autre co-auteur de l’étude.

L’ensemble de ces informations ont permis aux chercheurs de balayer l’hypothèse extraterrestre. « Il était inévitable que pour le premier objet spatial venant d’en dehors du système solaire, les gens aient pensé aux extraterrestres. Mais il est important en science de ne pas tirer trop vite des conclusions » a conclu Steven Desh.