IN THE AIRÇa plane pour Airbus qui bat un nouveau record à 19.000 m d'altitude

Ça plane pour Airbus qui bat un nouveau record à près de 19.000 mètres d'altitude

IN THE AIRUn planeur d’Airbus, à vocation scientifique, a battu le record du monde pour un vol à voile en atteignant les 62.000 pieds d’altitude…
Béatrice Colin

B.C.

A la limite de l’espace, il a battu un nouveau record du monde. Le planeur d’Airbus, Perlan II, a volé dimanche dernier à 62.000 pieds d’altitude, soit 18,8976 mètres au-dessus du plancher des vaches, plus précisément au-dessus de celles du sud de la Patagonie, en Argentine.

Cet avion sans moteur, piloté par Jim Payne et Morgan Sandercock, s’est hissé jusqu’à la stratosphère. Les deux hommes pulvérisent ainsi leur propre record, atteint aux commandes du Perlan II en septembre 2017, et franchissent la fameuse « ligne Armstrong », altitude au-dessus de laquelle le sang d’un être humain pourrait littéralement bouillir si l’appareil venait à être dépressurisé.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Lors des essais menés actuellement, les pilotes ont pu monter en flèche dans les plus hautes régions de l’atmosphère terrestre, grâce à un phénomène météorologique.

Le planeur suit les courants d’air ascendants derrière les chaînes de montagnes, lorsque ceux-ci sont considérablement renforcés par le vortex polaire. « Le phénomène ne se produit que pendant une brève période chaque année en quelques endroits sur terre », indique Airbus.

Expériences sur la météo, les vols en altitude

Un nouveau cap qui permet d’entrevoir pour les acteurs du projet les 90.000 pieds, objectif qu’ils se sont fixé à atteindre dans le cadre de ce défi scientifique.

Sans moteur, cet avion n’émet pas de chaleur et permet ainsi d’enregistrer des données atmosphériques sans les modifier. Les expériences menées en altitude doivent permettre d’avancer sur les vols à haute altitude, le temps ou encore le changement climatique.