GREFFEDes chercheurs ont intégré des cellules humaines dans un embryon de mouton

Etats-Unis: Des chercheurs ont réussi à intégrer des cellules humaines dans un embryon de mouton

GREFFELes scientifiques cherchent des solutions pour lutter contre le manque d'organes humains disponibles pour des greffes...
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

La greffe d’organes est l’un des enjeux majeurs de la médecine. Mais le nombre d’organes humains disponibles est relativement limité.

Pour pallier cela, des chercheurs américains ont intégré des cellules humaines dans des embryons de moutons, rapporte Mashable France.

22.600 Français en attente d’une greffe

L’objectif de cette expérimentation est de créer des organes transplantables aux humains. Le professeur américain Pablo Ross, en charge de l’expérience, a déclaré que les embryons créés avaient une teneur en cellules humaines d’une pour 10.000. En raison des réglementations, le développement des embryons a été stoppé au bout de 28 jours.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Selon les chiffres de l’Agence de la biomédecine, plus de 22.600 patients étaient en attente d’une greffe en 2016. Seuls 6.000 ont pu être sauvés grâce à une transplantation d’organes.

Des questions éthiques

Ces recherches posent des questions éthiques. Et pour cause, les chercheurs doivent s’assurer que les cellules humaines ne soient pas majoritaires dans certains organes afin de conserver la distinction entre l’humain et l’animal, notamment au niveau du cerveau ou des organes reproducteurs.

Autres problèmes possibles : l’éventuelle transmission de virus via l’ADN de l’embryon animal, ou encore la présence de cellules animales dans l’organe humain. Tout cela pourrait entraîner un rejet de la greffe par le système immunitaire de l’humain receveur, détaille The Guardian.