Mars: Obama veut faire un «pas de géant» en envoyant des hommes sur la planète rouge
ESPACE•Le président américain veut s’appuyer sur une étroite collaboration avec le secteur privé...C. A.
Barack Obama veut faire un « pas de géant » vers en y envoyant des hommes. Et pour réaliser cet exploit, le président américain veut s’appuyer sur une étroite collaboration avec le secteur privé.
« Nous avons fixé un objectif clair pour le prochain chapitre de l’histoire de l’Amérique dans l’espace : envoyer des humains sur Mars dans la décennie 2030 et les faire revenir sur Terre en sécurité », rappelle Barack Obama .
Un coût astronomique
L’ambition ultime est, souligne-t-il, « d’un jour » pouvoir rester sur la planète rouge « pour une longue durée ». Le président américain annonce une collaboration avec le secteur privé pour construire de nouveaux vaisseaux qui pourront accueillir et transporter des astronautes « sur des missions de longue durée dans l’espace lointain ».
La Maison Blanche a précisé que six sociétés, avaient été retenues cet été pour fabriquer des prototypes pour des modules d’habitation au-delà de la banlieue proche de la Terre, où vole la Station spatiale internationale. Elles recevront au total 65 millions de dollars dans les deux prochaines années.
Ces espaces habitables pourront être construits sur une planète, comme Mars, ou utilisés dans des vaisseaux qui emporteront des astronautes sur de longs périples spatiaux.
Des séquelles neurologiques irrémédiables ?
Malheureusement pour ceux qui souhaiteraient prendre part au projet du président américain, une étude menée par l’université de Californie à Irvine montre qu’un séjour sur Mars pourrait avoir d’importantes conséquences sur le cerveau humain, rapporte . Selon le site internet, des troubles sur la mémoire et sur l’anxiété auraient été constatés lors d’expérimentations sur des souris soumises à une simulation de voyage vers la planète rouge.
Une autre étude démontre ces mêmes séquelles au cerveau seraient permanentes et irréversibles. « Les données récoltées constituent là une preuve supplémentaire que les voyages lointains dans l’espace constituent une menace réelle et unique à l’intégrité de nos circuits neuronaux », affirme, peu optimiste, le chercheur Charles Limoni dans un rapport publié dans la revue Nature.
Sur notre planète, explique Mashable, ces particules radioactives ionisantes sont déviées par la magnétosphère, qui constitue une enveloppe protectrice. La Station spatiale internationale dispose aussi d’un bouclier inspiré de cette magnétosphère. Toutefois, il a été prouvé il y a quelques semaines que les astronautes partis en mission sur la Lune avaient été exposés à ce type de radiations, entraînant dans leur cas de graves séquelles cardiaques, rappelle le site.
Mashable poursuit en indiquant qu’en juillet dernier, des chercheurs de l’université de Floride révélaient que le nombre de décès chez les astronautes partis en mission lunaire était cinq fois supérieur à celui constaté chez les astronautes qui n’avaient participé qu’à des missions au sol.
La NASA essaie de trouver une solution au problème. « Il y a deux façons de se protéger de ces particules et de leur rayonnement secondaire : utiliser une masse beaucoup plus importante de matériaux pour les engins spatiaux traditionnels, ou utiliser des matériaux de protection plus efficaces », avait écrit l’Agence spatiale américaine l’an dernier .