VIDEO. Jupiter: De possibles jets de vapeur d'eau observés sur la lune Europe
ESPACE•Europe est considéré comme «l'un des endroits les plus prometteurs dans le système solaire, où la vie pourrait potentiellement exister»...M.C. avec AFP
C’est une « découverte exaltante », se réjouit la Nasa. , l'une , ont mis en évidence ce qui paraît être des jets de vapeur d’eau, a annoncé lundi l’
Europe, une des 67 lunes de Jupiter, possède un vaste océan sous une épaisse croûte glacée qui est considéré comme « l’un des endroits les plus prometteurs dans le système solaire, où la vie pourrait potentiellement exister », souligne Geoff Yoder, directeur par intérim de la Nasa pour la science. Ces geysers, si leur existence est confirmée, pourraient offrir un jour un moyen d’obtenir, grâce à l’envoi de robots, des échantillons de l’eau se trouvant sous la glace pour les analyser sans avoir à faire de forage à des kilomètres de profondeur, a-t-il dit.
Des jets qui atteignent 200 km d’altitude
Utilisant des images par le rayonnement ultraviolet prises à l’aide d’un spectrographe à bord , ces geysers potentiels ont été observés à l’extrême sud d’Europe et apparaissent « comme des taches sombres », a expliqué lors d’une conférence de presse téléphonique William Sparks, un astronome du Space Telescope Science Institute à Baltimore (Maryland). Il est le principal auteur de cette observation qui sera publiée dans la prochaine édition de
Ces apparents jets de vapeur d’eau qui atteignaient environ 200 km d’altitude, ont été détectés à trois reprises en 2014 au cours de dix observations du passage d’Europe devant Jupiter effectuées sur une période de quinze mois, ce qui laisse penser que ces geysers sont intermittents, a-t-il précisé.
« La limite de ce que Hubble peut faire »
« Si l’existence de ces geysers est confirmée, ils représenteraient une découverte exaltante en nous donnant potentiellement un accès plus facile à l’océan se trouvant sous la glace. Cela nous permettrait ainsi de faire des recherches pour y trouver des signes de l’existence de la vie », a poursuivi William Sparks.
Mais il a aussi invité à la prudence, car davantage d’indices sont nécessaires pour que les scientifiques puissent être certains de cette découverte : il faudra davantage d’observations avec Hubble ou avec d’autres techniques. L’astronome a souligné que « ces observations représentent la limite de ce que Hubble peut faire ».