ESPACEUne deuxième détection directe d'ondes gravitationnelles

Les ondes gravitationnelles observées une deuxième fois

ESPACELes astrophysiciens ont prouvé pour la deuxième fois qu’Albert Einstein avait raison…
20 Minutes avec agences

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Une équipe internationale de scientifiques a annoncé mercredi avoir effectué une détection directe d’ondes gravitationnelles le 26 décembre. Plus faible que le premier signal capté, dont l’annonce avait marqué l’histoire de l’astrophysique en février, l’onde détectée a été confirmée avec plus de 99,99 % de certitude.

Le relevé a, là aussi, été rendu possible par l’instrument américain Ligo (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory), composé de deux détecteurs identiques situés à 3.000 km l’un de l’autre, à Livingston en Louisiane et à Hanford, dans l’Etat de Washington (Etats-Unis).

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Un phénomène issu de la fusion de deux trous noirs

Cette nouvelle observation a été révélée lors de la conférence de la Société américaine d’astronomie (American Astronomical Society) réunie cette semaine à San Diego, en Californie. Elle vient confirmer l’existence des ondes gravitationnelles, prédites par Albert Einstein il y a un siècle grâce à sa théorie de la relativité.

Le phénomène est le résultat de légères perturbations de la trame de l’espace-temps produites par la fusion, il y a 1,4 milliard d’années, de deux trous noirs. Une quantité d’énergie équivalente à la masse du soleil a alors été dégagée puis convertie en ondes gravitationnelles.

Les scientifiques apprennent peu à peu à connaître ces ondes. « Avec les détections de deux phénomènes de forte intensité en quatre mois pour notre première campagne d’observation, nous pouvons commencer à faire des prédictions sur la fréquence possible de captage des ondes gravitationnelles à l’avenir », a ainsi expliqué Albert Lazzarini, directeur adjoint du Ligo.

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