ETUDEPremier séquençage du génome d'un Phénicien vieux de 2.500 ans

Des chercheurs néo-zélandais séquencent le génome d'un Phénicien vieux de 2.500 ans, une première

ETUDELes traits de l’ADN obtenu des restes d’un jeune homme appelé « Ariche » se rapprocheraient le plus de ceux des Portugais d’aujourd’hui...
20 Minutes avec agences

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Des chercheurs de l’université de Otago (Nouvelle-Zélande) viennent de séquencer le génome complet d’un Phénicien vieux de 2.500 ans. Cette prouesse, une première, a été réalisée sur le plus ancien ADN phénicien connu, obtenu des restes d’un jeune homme appelé « Ariche » ou encore « le jeune homme de Byrsa ».

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Un groupe génétique rare appelé « U5b2c1 »

Dans leur étude, publiée, cette semaine, dans la revue américaine PLOS One, les équipes menées par le professeur Lisa Matisoo-Smith assurent que ce séquençage lève un peu plus le voile sur les mystères de cette ancienne civilisation proche-orientale.

Pas faux, puisque ce dernier a révélé que cet homme appartenait à un groupe génétique rare appelé « U5b2c1 », dont l’ancêtre maternel était originaire d’une région côtière du nord de la Méditerranée, très probablement de la Péninsule ibérique. Cette découverte signale également, selon les experts, « la présence la plus ancienne en Afrique du Nord du groupe génétique européen « U5b2c1 » et au moins dès la fin du 6e siècle avant l’ère chrétienne ».

Un lien génétique entre les Phéniciens de Carthage et l’Europe

Et alors que de précédentes recherches avaient signalé ce « U5b2c1 » dans l’ADN de deux anciens chasseurs-cueilleurs retrouvés sur un site archéologique dans le nord-ouest de l’Espagne, l’étude confirme un lien génétique entre les Phéniciens de Carthage et l’Europe.

D’ailleurs, les traits de l’ADN du jeune homme de Byrsa se rapprocheraient le plus de ceux des Portugais d’aujourd’hui.

Les Phéniciens ont introduit le premier alphabet

Lisa Matisoo-Smith qui mène actuellement d’autres travaux scientifiques sur l’ADN du jeune Ariche espère apporter de nouveaux éclairages sur les origines des Phéniciens, jusqu’ici basées sur « des récits probablement biaisés de leurs rivaux romains et grecs ».

Des éclairages qui pourraient en dire long sur notre civilisation sachant que la culture et le commerce phénicien ont eu une influence importante sur l’Occident. Pour rappel, les Phéniciens ont notamment introduit le premier alphabet.

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