ENVIRONNEMENTLa disparition des espèces s'accélère

La disparition des espèces s'accélère

ENVIRONNEMENTUn mammifère sur quatre et un oiseau sur huit en danger...
M.N

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Le crotale de Santa Catalina (Californie), l’orang-outan de Sumatra (Indonésie), le Bégonia de Malaisie et la perruche de l’île Maurice, quatre espèces partageant le même destin: une disparition prochaine de la surface du globe. Ils devraient suivre les traces du dauphin d’eau douce disparu depuis l’an 2000 des profondeurs du Yangtsé, le plus grand fleuve chinois. La liste risque de s’allonger puisque la planète connaît une perte accélérée d’espèces animales et végétales: 16.371 sont menacées d’extinction. Soit deux cents espèces animales en plus par rapport au recensement effectué par l’Union mondiale pour la nature (UICN) en 2006. Une étude qui porte sur 41.415 espèces répertoriées par l’organisation, sur les 1,75 million d'espèces connues.


A venir sur 20minutes.fr la situation en France...


Climat


Les activités industrielles de l’homme et le changement climatique sont les principales causes de cette dégradation généralisée. La montée des températures altère les écosystèmes. Par exemple, la fonte de la banquise et l’amaigrissement progressif des glaciers continentaux provoque la diminution des espèces. La montée des eaux rétrécit l’espace ou peuvent évoluer les mammifères ou certaines plantes. La destruction des richesses sylvicoles, en Afrique et dans les régions amazoniennes, est un des autres facteurs pointés du doigt par les responsables de l’Union mondiale pour la nature. Selon l’UICN, «70% de toutes les plantes évaluées sont en péril».


Espaces


L’essor vertigineux et chaotique des villes dans les pays en voie de développement étouffe les espaces biologiques des espèces. Et quand ce n’est pas les phénomènes climatiques ou industriels, il y a les maladies d’origine humaine, tout aussi responsable de la fragilisation de la biodiversité. Le gorille d’Afrique de l’Ouest, vivant dans la région du fleuve Congo, a vu sa population drastiquement déclinée à cause du virus Ebola. Sans oublier la consommation de sa viande par certaine population locale. Des comportements qui mettent en danger vital la biodiversité terrestre.