ROBOTIQUESerge Tisseron, psychiatre: «Avec les robots, certains risquent de perdre le goût de l’humain»

Serge Tisseron, psychiatre: «Avec les robots, certains risquent de perdre le goût de l’humain»

ROBOTIQUEAuteur du livre «Le jour où mon robot m'aimera», le psychiatre alerte les lecteurs sur la question de l'attachement de l'humain à ces machines intelligentes...
Romain Scotto

Propos recueillis par Romain Scotto

A l’image de Theodore, le héros du film « Her », tomberons-nous un jour amoureux d’un système d’exploitation ? Pour Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, auteur de Le jour où mon robot m’aimera (Albin Michel) et qui était invité ce mardi de la conférence VIS[i]ONS 2016 organisée par 20 Minutes et le cabinet Soon Soon Soon, il n’en est pas encore question. Mais dans le domaine de la robotique, il est nécessaire selon lui de résoudre dès aujourd’hui les problèmes qui pourraient se poser demain.

Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront

. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jo

ur arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.


Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.

la voiture Google

Vous parlez du jour où les robots nous aimeront. Quand ce jour arrivera-t-il ?

Jamais. Mon robot n’aura jamais la capacité de m’aimer comme je pourrai l’aimer. Mais j’aurai tendance à penser qu’il m’aime ! C’est le paradoxe de l’empathie artificielle. Notre robot restera toujours une machine à simuler, mais il le fera tellement bien que nous serons nombreux à croire qu’il nous aime vraiment.

Notre relation aux autres humains risque donc d’être faussée par les robots ?

Exactement. A les côtoyer, nous risquons de devenir moins tolérants à la contradiction et au caractère imprévisible de toute relation humaine. Au risque de perdre le goût de nous confronter à nos semblables.

Vous dites qu’il faudra bientôt accepter que nous puissions aimer des objets…

Dans notre culture, l’attachement aux objets est très culpabilisé. On dit « Arrête de t’attacher aux vieilleries ». Mais nous ne pourrons pas cacher notre attachement aux robots et le désir qu’ils soient nos amis. Alors, certains diront : « Si je m’attache à mon robot, c’est parce qu’il est vivant. » Au risque d’oublier qu’il restera toujours un objet connecté qui transmettra nos données personnelles en temps réel à son fabricant !

Quelle est selon vous la différence entre un robot humanisant et un robot humanoïde ?

Prenons une personne âgée qui a chez elle un robot domestique. Il est de préférence humanoïde avec deux bras et deux jambes. Il peut mettre un plat au four, aider la personne à faire de l’exercice physique, jouer avec elle pour maintenir ses capacités mentales, etc. Mais ce n’est pas suffisant pour faire un robot humanisant. Pour cela, il doit lui rappeler l’anniversaire de ses enfants, la pousser à rencontrer d’autres retraités de son quartier. Il ne doit pas chercher à remplacer un humain, mais être une interface entre les humains.

Quelle capacité humaine ne sera jamais transposable chez les robots ?

L’espoir et la liberté. Un robot pourra adopter un programme ou un autre pour accomplir une tâche fixée. Il aura une autonomie partielle, mais pas un pouvoir d’initiative. Ce serait trop dangereux.

Sans pouvoir d’initiative, les robots ne remplaceront donc jamais les politiques ?

Ils sont déjà remplacés par les instituts de sondages et de la prospective gérée par des machines ! Les flux financiers sont aussi gérés par des robots. Avec les risques de catastrophe boursière que l’on a déjà connus.

Avec ces interactions, le risque de représentation univoque du monde existe-t-il ?

Personne ne sait trop ce que sera notre avenir avec les robots, mais ce que nous savons, c’est qu’il se construit aujourd’hui, à coup de petites décisions de programmation dont nous ignorons tout et qui préparent notre avenir à notre insu. La grande intelligence artificielle supérieure à tous les cerveaux humains réunis est un problème pour demain. Aujourd’hui, le problème urgent est de savoir quels programmes sont mis dans les robots. Par exemple, que fera la voiture Google si elle est confrontée au fait d’écraser un enfant ou de provoquer un immense dégât matériel ? Google dit qu’il n’y aura jamais de problème. Mais la voiture est forcément programmée pour faire une chose plutôt qu’une autre. Nous avons le droit de le savoir.