L’herpès, deux virus très contagieux
Quelque 17 millions de Français, soit plus d’un tiers de la population adulte, présentent des symptômes évocateurs d’un herpès. Un chiffre qui renforce la nécessité de cette nouvelle Journée nationale contre l’herpès organisée demain par l’Association Her© 20 minutes
Quelque 17 millions de Français, soit plus d’un tiers de la population adulte, présentent des symptômes évocateurs d’un herpès. Un chiffre qui renforce la nécessité de cette nouvelle Journée nationale contre l’herpès organisée demain par l’Association Herpès. En réalité, on devrait plutôt parler d’herpès au pluriel, car il existe deux atteintes liées à deux types de virus distincts : l’herpès labial (HSV1), ou bouton de fièvre, qui va toucher les lèvres ou le nez, et l’herpès génital (HSV2), une maladie sexuellement transmissible qui concernerait deux millions de Français. Quel que soit le virus, l’herpès reste présent dans l’organisme toute la vie. Il se manifeste par des poussées, plus ou moins fréquentes, sous forme d’une rougeur avant l’apparition de brûlures et de petites vésicules remplies d’un liquide transparent ou jaunâtre. Le virus se transmet par contact avec la lésion. La contagion est importante pendant une poussée et durant son déclin. Des mesures de prévention sont donc indispensables lorsqu’on se sait atteint, à plus forte raison si l’on est immunodéprimé : port du préservatif et abstention des rapports sexuels ou des baisers (bucco-génitaux compris) lors des poussées. Car les complications sont nombreuses et parfois dangereuses : encéphalite, mortalité infantile (le virus peut être contracté lors de l’accouchement si la mère est infectée par un herpès génital), cécité. Enfin, l’herpès évolue au gré des événements de la vie : stress, fièvre, fatigue, exposition au soleil, règles, prise d’alcool.