L’Anses alerte sur le « potentiel cancérigène » des émanations d’huile de friture
SANTE•Ce vendredi, Henri Bastos, chargé de la santé au travail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), a déclaré à France Info qu’il faudrait encadrer davantage ce type de cuisson dans la restauration et l’industrie agroalimentaireF.R.
Le sujet concerne plus de 1.4 millions de personnes, salariées de la restauration ou de l’industrie agroalimentaire. Ce vendredi, auprès de France Info, Henri Bastos, chargé de la santé au travail à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), a évoqué « le potentiel cancérigène » des émanations d’huiles de fritures.
Il a expliqué que « l’augmentation de la température » qu’implique la friture a « des conséquences de transformation physique et biochimique de la matière grasse, mais aussi des aliments qui sont cuits ».
« Composés dangereux »
Et d’ajouter : « On a une variété de composé dans ces émissions de friture qui, pour la plupart, sont des composés dangereux ». Autrement dit, pour les personnes amenées, dans leur travail, à respirer les émanations, la question d’un potentiel impact sur leur santé se pose.
L’Anses note cependant l’absence d’études françaises sur ce sujet, « tant pour l’évaluation de la cancérogénicité des émissions de friture que pour l’évaluation de l’exposition des professionnels ».