Quand le manque de médecins retarde les constats de décès à domicile

Val-d’Oise : Quand le manque de médecins retarde les constats de décès à domicile

PENURIEEn août 2024, une famille a rencontré les pires difficultés à faire constater officiellement le décès d’un homme de 64 ans mort à son domicile de Sannois (Val-d’Oise)
20 Minutes avec agence

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Une famille a souhaité témoigner pour éviter que d’autres ne vivent la même situation. Le 25 août dernier, une femme a découvert le corps sans vie de son père, âgé de 64 ans, à son domicile de Sannois (Val-d’Oise). Elle a alors tenté de trouver un professionnel pouvant constater le décès, raconte Le Parisien ce mercredi. « Les policiers nous ont dit tout de suite qu’il n’y aurait pas de médecins le dimanche », a témoigné la fille du défunt.

Un praticien était censé passer le lundi mais le commissariat a appris le lendemain à la Francilienne qu’il n’en serait rien. « On est alors en plein mois d’août, il fait chaud, a expliqué l’intéressée. Mon père n’était pas non plus dans une position très digne. » Elle a alors appelé de multiples interlocuteurs : SOS Médecin, le Samu et la mairie, qui a contacté la préfecture.

L’ARS a réagi

« SOS Médecin a fini par passer à 23 h 30 alors que nous étions partis », a indiqué la femme de 28 ans. Un légiste a finalement déclaré le décès naturel le mardi. Cette dernière a écrit au préfet du Val-d’Oise pour l’interpeler. L’agence régionale de santé (ARS) Île-de-France a indiqué le 11 octobre travailler « activement pour réduire l’attente moyenne et éviter les délais exceptionnellement longs, comme celui qu’a vécu la famille ».