l’ordonnanceTrois choses qui vont changer quand vous irez chez le médecin

Santé : Tarifs, longueur des consultations… Trois choses qui vont changer chez votre médecin

l’ordonnanceL’Assurance maladie signe ce mardi une nouvelle convention médicale avec les médecins. Elle instaure, entre autres, de nouveaux tarifs chez les généralistes comme chez les spécialistes
Hélène Ménal

H.M.

Après des mois d’âpres négociations, les syndicats représentatifs de médecins et l’Assurance maladie doivent signer ce mardi une nouvelle « convention médicale » qui fixe les tarifs pour les cinq années qui viennent. 20 Minutes vous résume en trois points la nouvelle « ordonnance ».

30 euros la consultation chez le généraliste

C’était le point dur et l’une des principales revendications des professionnels. La consultation chez le généraliste va passer de 26,50 euros à 30 euros. La mesure doit s’appliquer dès le mois de décembre. Elle sera indolore pour les patients qui bénéficient d’une mutuelle.

Certains spécialistes plus chers

Des revalorisations de tarifs ont également été négociées pour certaines spécialités. Selon le site spécialisé Egora.fr, elles entreront en vigueur en deux temps, avec une première augmentation en décembre 2024, puis une autre au 1er juillet 2025.

La consultation de référence des psychiatres et des neurologues doit passer d’abord à 50 euros puis à 52 euros. Celle des gynécologues (de secteur 1) à 32 euros (contre 30 euros actuellement) puis à 35 euros. Pour les gériatres, la facturation passera à 32 euros puis à 37 euros. La consultation des médecins spécialisés en médecine physique et réadaptation sera relevée à 31 euros avant d’atteindre les 35 euros. Chez le pédiatre enfin, les trois examens obligatoires de l’enfant pourront s’élever à 54 euros puis à 60 euros.

Une « consultation longue » pour les aînés

Pour les personnes âgées de plus de 80 ans, les médecins généralistes pourront facturer des « consultations longues » à 60 euros. Un tarif qui pourra être utilisé à trois reprises dans l’année, dans des cas très spécifiques, comme les sorties d’hospitalisation par exemple.