Pourquoi éternuons-nous (un peu, beaucoup ou pas du tout) ?
atchoum•L’éternuement est un phénomène qui nous touche tous… enfin plus ou moinsFrédéric Henry pour 20 Minutes
L'essentiel
- L’éternuement est un mécanisme de défense.
- Il sert à expulser des substances irritantes des voies nasales.
- D’autres causes, plus atypiques, existent.
On attend tous le printemps avec impatience… enfin, sauf ceux qui souffrent d’un rhume des foins saisonnier. Avec les beaux jours arrivent les pollens, et avec eux des crises d’éternuements incessantes et, parfois, épuisantes. Pourquoi notre organisme nous impose-t-il un rituel aussi pénible ? Il a ses raisons, que nous vous expliquons ici.
Une défense immunitaire
Virus, bactéries et particules inflammatoires : notre organisme est sans cesse confronté à des agressions de la part d’intrus invisibles à l’œil nu. Pour y résister, nous sommes heureusement pourvus d’un système immunitaire réactif.
Touche pas à mon pif
Notre nez nous sert à respirer, mais c’est aussi une porte d’entrée pour tout un tas de matières indésirables, qu’il s’agisse d’un allergène, de poussière, etc. Lorsque nos poils du nez ne suffisent pas à leur faire barrage, ces matières se déposent sur les très sensibles muqueuses de nos fosses nasales.
Tout le monde dehors
En réaction à ces agressions, notre organisme relâche de l’histamine, une molécule qui irrite les cellules nerveuses du nez et provoque un ou plusieurs éternuements. L’objectif est évidemment d’expulser ce qui n’a rien à faire là, et avec un débit d’air et de mucus mesuré à 55 km/h, c’est assez efficace.
L’éternuement atypique
Outre la présence d’intrus dans nos fosses nasales, les éternuements peuvent être causés par d’autres phénomènes. Chez ceux qui souffrent d’une rhinite vasomotrice, c’est une déformation du septum ou une atrophie des cornets. Chez ceux qui souffrent d’un réflexe photo sternutatoire, c’est un excès de lumière vive. Et chez ceux qui souffrent d’une « rhinite de la lune de miel » (si, si, ça existe), c’est l’excitation sexuelle ou l’orgasme. Gênant…
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