Var : Un chiot importé du Maroc avec la rage
Rage quit•Le canidé, importé illégalement du Maroc et porteur de la rage, est décédé 13 jours après son introduction sur le territoire. L’ARS a contacté toutes les personnes en contact avec l'animal20 Minutes avec AFP
La maladie est mortelle à tous les coups une fois les symptômes apparus. Un cas de rage a été détecté « chez un chiot importé illégalement du Maroc » par un particulier dans le Var, a annoncé ce mardi le ministère de l’Agriculture. Toutes les personnes « exposées à l’animal » ont été contactées par l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur et prises en charge par un centre antirabique.
Le diagnostic a été établi par le Laboratoire national de référence de la rage de Nancy, le 5 janvier dernier. L’animal, importé illégalement du Maroc, est décédé « 13 jours après son introduction sur le territoire », indique le ministère dans un communiqué.
La France « indemne de rage » depuis 2001
La rage est « une maladie systématiquement mortelle une fois les symptômes apparus, tant chez l’homme que chez l’animal », rappelle le site du ministère. La contamination de l’homme se fait par un animal au moyen de la salive à l’occasion de morsure, griffure, léchage sur peau lésée ou sur muqueuse (œil, bouche), mais elle ne se transmet pas lors de caresses à l’animal, précise-t-on. La maladie ne se transmet pas entre humains.
Depuis 2001, la France est officiellement reconnue indemne de rage (hors chauves-souris) mais la maladie, mortelle, continue de circuler dans de nombreux pays, notamment en Asie et en Afrique, où le chien est responsable de la majorité des cas de transmission à l’homme, indique le site du ministère de l’Agriculture.
« Seuls la vaccination et le respect de consignes de sécurité précises sont à même de protéger les animaux et les hommes », souligne le ministère. « Il est interdit de ramener des chiens et des chats sur le territoire français », sauf si ces derniers disposent d’un « carnet de vaccination et d’un certificat sanitaire établi par les autorités sanitaires du pays », et notamment d’une « vaccination antirabique en cours de validité », rappelle le ministère.
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