Pourquoi a-t-on le hoquet ?

Vous passiez un bon moment entre amis, lorsqu’il s’est abattu sur vous : le hoquet. Au-delà de quelques minutes, il devient pénible. Au-delà d’une demi-heure, il est assez fatigant pour vous gâcher la soirée. Si ennuyeux qu’il soit, ce phénomène semble pourtant… parfaitement inutile : on en comprend les origines, mais pas la finalité. Raison de plus de se mettre en colère, non ?

Le coupable : vos nerfs phréniques

Mais que sont ces nerfs phréniques et pourquoi s’obstinent-ils à nous gâcher l’existence ? Leur utilité : l’irrigation du diaphragme. Mais qu’ils s’emballent et vous voilà parti pour un mauvais moment. En cause : une dilatation de l’estomac, une surconsommation d’alcool, un changement brusque de température, une saute d’humeur, même… C’est qu’ils sont sensibles, nos nerfs phréniques…

Et jusqu’à quand ?

Une crise de hoquet dure rarement plus de quelques minutes. On connaît tous les trucs de grand-mère pour y mettre un terme : une bonne grosse frayeur, boire un verre d’eau cul sec en se pinçant le nez, retenir son souffle le plus longtemps possible… En réalité, aucune de ces méthodes n’a été validée par la science, mais si l’une a déjà marché sur vous, ne vous en privez pas pour autant.

L’enfer du hoquet chronique

Si un quart d’heure de hoquet vous tape sur les nerfs, imaginez votre état d’épuisement si la crise durait 48 h ou plus. À partir de là, on parle de hoquet persistant. Il devient alors urgent de consulter un médecin, sans quoi vous risquez de sombrer dans un hoquet dit réfractaire, qui affectera votre sommeil et votre qualité de vie.

Le plus long hoquet du monde

68 ans de hoquet : c’est ce qui est arrivé à ce pauvre Charles Osborne, un Américain qui a hoqueté de manière ininterrompue entre 1922 et 1990. Sa maladie lui a certes valu la célébrité et quelques passages télé, mais on imagine sans mal son soulagement quand ça s’est arrêté d’un coup, à peine un peu plus d’un an avant sa mort. Il aura au moins connu un bref répit…