Cinq nouveaux cas autochtones de dengue découverts dans le Gard

Gard : Découverte de cinq nouveaux cas autochtones de dengue

MOUSTIQUE TIGRECe sont au total sept personnes qui ont été infectées par cette maladie tropicale, sans avoir voyagé dans des zones à risques, après avoir été piquées par des moustiques
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

L'essentiel

  • Après la découverte, mi-septembre, de deux cas autochtones de dengue dans le Gard rhodanien, l’Agence régionale de santé avait mené une enquête auprès de la population.
  • Cinq nouveaux cas ont été répertoriés. L’état de santé d’aucun d’entre eux ne présente d’inquiétude. Aucune de ces sept personnes n’avait voyagé dans des pays tropicaux d’où se propage généralement cette maladie.
  • La dengue se transmet par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre préalablement infecté par le virus auprès d’une personne au cours de sa maladie.

Le 19 septembre, l’ARS (Agence régionale de santé) avait évoqué la découverte de deux cas autochtones de dengue dans le Gard. Ces deux personnes avaient été infectées, selon toute vraisemblance, dans les communes de Rochefort-du-Gard et de Gagnières. Dans la foulée, l’ARS avait ouvert une enquête afin de découvrir d’éventuels nouveaux cas. Ces investigations se sont révélées positives puisque cinq nouveaux cas autochtones ont été identifiés.

L’état de santé de ces cinq personnes, tout comme les deux premiers infectés, n’inspire pas d’inquiétude. « D’autres cas suspects, relevés au cours de ces enquêtes, sont toujours en cours d’investigation », précise l’ARS.

Le moustique tigre vecteur de la maladie

La dengue est une maladie généralement bénigne dont les symptômes, proches de ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête importants), peuvent être temporairement invalidants. Elle se transmet par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre préalablement infecté par le virus auprès d’une personne au cours de sa maladie. Un cas est dit « autochtone » quand une personne contracte la maladie sans avoir voyagé en zone de circulation du virus dans les quinze jours précédant l’apparition des symptômes.

Une première opération de démoustication a été effectuée dans la nuit du 22 septembre. Face à ces cas groupés sur une zone géographique réduite, l’opération a été renouvelée à deux reprises (les 25 et 28 septembre). Ces opérations visent à détruire tous les moustiques implantés à proximité des lieux de vie des personnes concernées, pour éliminer des moustiques tigres éventuellement contaminés, après avoir piqué l’une des personnes déjà infectées.

Quels sont les symptômes évocateurs ?

Tous les habitants de ce secteur qui présenteraient des signes cliniques évocateurs d’une infection de dengue, sont appelés à consulter leur médecin traitant. Les symptômes évocateurs sont (en l’absence d’autre diagnostic établi), l’apparition brutale d’une fièvre supérieure à 38,5 °C, associée à au moins un autre signe clinique. Tel que des maux de tête, des douleurs musculaires ou articulaires ou lombaires. Le tout en l’absence de toux, écoulement nasal, maux de gorge, difficultés respiratoires ou plaies infectées.