Vaccination contre le papillomavirus : L’ANSM promet de surveiller les effets secondaires
HPV•Les antivax ont vivement critiqué la campagne de vaccination, accusant le vaccin Gardasil de provoquer lui-même des cancers20 Minutes avec agences
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé ce mardi qu’elle procéderait à une « surveillance renforcée » des effets secondaires du vaccin contre le papillomavirus (HPV). La généralisation de la vaccination cet automne dans les collèges français a en effet provoqué inquiétude et critiques.
Le papillomavirus, sexuellement transmissible, peut provoquer plusieurs cancers dont ceux du col de l’utérus mais aussi parfois de l’anus, de la gorge ou de la langue. Lancée dans les années 2000, la vaccination contre le HPV a depuis fait ses preuves contre l’infection au virus et contre le risque de déclarer un jour un cancer de l’utérus.
Des effets indésirables recensés chaque mois
Le gouvernement a donc décidé de lancer cet automne une vaste campagne de vaccination auprès des élèves de 5e. Cette initiative a suscité la colère des milieux antivax, où circulent des allégations erronées sur la dangerosité des vaccins Gardasil, servant à la campagne d’immunisation. Ils sont par exemple accusés de provoquer par eux-mêmes des cancers.
L’ANSM a donc promis de publier chaque mois les déclarations d’effets indésirables, puis des synthèses au printemps et à l’été 2024 avant un rapport plus global dans un an. « Les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas et disparaissent spontanément en quelques jours », a cependant tenu à rappeler l’ANSM.