Face à la circulation des pollens de graminées, nos lecteurs avancent masqués
Votre vie, votre avis•Ce lundi, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a placé 81 départements en vigilance rouge face à la circulation active des pollens de graminéesAdrien Palluet
L'essentiel
- Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a placé 81 départements en vigilance rouge face à la circulation active des pollens de graminées.
- Pour se protéger de ces particules allergènes, bon nombre de nos lecteurs utilisent des masques, chirurgicaux, en tissus ou FFP2, à l’extérieur.
- Grâce à cette technique, ils ont remarqué une diminution de leurs symptômes allergiques.
Préparez les mouchoirs ! Les pollens de graminées sont à l’offensive. Ils circulent actuellement de manière très active sur l’ensemble du territoire. Une situation qui a poussé le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) à placer, lundi 22 mai, 81 départements français en vigilance rouge. Dans ces territoires le risque allergique y est donc très élevé. Le vent et le soleil de ces derniers jours n’arrangent d’ailleurs pas la situation des malheureux qui, chaque année, voient leur nez doubler de volume et leurs yeux rougir. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) prévoit d’ailleurs un pic du risque allergique pour la fin du mois et une persistance des risques jusqu’à la fin du mois de juillet.
Alors, face à ces poussières de fleur microscopiques qui enrhument des millions de Français tous les ans il faut, la plupart du temps, s’armer de patience, de nombreux paquets de mouchoirs ou d’un traitement efficace. Il est également possible de recycler ses boîtes de masques qui restent de la période Covid-19 afin de créer une barrière contre l’infiltration des pollens dans les voies respiratoires. Une solution que semblent en tout cas plébisciter un bon nombre de nos lecteurs !
Le masque est un allié dans la guerre face aux allergies
Et ce « dès 2017, bien avant la pandémie », fait valoir Nathalie. Dès cette époque, notre lectrice s’est rendu compte que « porter un masque en tissus lors des pics de pollen, atténuait les crises d’allergie et leur fréquence ». Pour Nathalie, le masque est devenu un allié qui, « en complément de granules homéopathiques » permettait de balayer les allergies. Désormais, elle porte un masque en tissu dès qu’elle sort et affirme que « grâce à cela, j’ai banni angines, allergies, rhumes de ma vie.
Frédéric, qui a « l’habitude de courir en forêt et à travers champs », utilise également « un masque en tissu blanc fourni par l’Education nationale » et reconnaît, soulagé qu’après « une demi-heure de course je n’ai ni le nez qui coule, ni la gorge qui gratte, ni même les yeux qui piquent. » A l’inverse, il note que lorsqu’il n’utilise pas de masque, « je ne peux même pas finir la tonte tellement j’ai le nez qui coule. »
Rien de mieux qu’un FFP2
Même constat pour Audrey qui utilise, elle, le masque chirurgical « au moins les premières heures d’exposition de la journée, cela permet de limiter les désagréments », relève-t-elle. Et, depuis un an, elle raconte avoir « découvert le masque FFP2 [masque filtrant] qui est plus efficace [et constitue] la seule solution [pour lutter contre les allergies » selon elle.
Le masque FFP2 connaît d’ailleurs un certain succès parmi nos lecteurs souhaitant se protéger des pollens agressifs. Pour Philippe, Annie ou Simone, le masque FFP2 constitue une barrière très efficace contre les pollens de toutes sortes. Annie le porte à l’extérieur ce qui lui permet de ne pas éternuer et avoir le nez qui coule « sans arrêt ». Philippe et Simone le portent lorsqu’ils se rendent au jardin ou qu’ils tondent la pelouse, « c’est le seul masque permettant de respirer correctement avec un nez congestionné », souligne Philippe qui précise que son masque possède un clapet.
Des études menées à Strasbourg dans une chambre d’exposition aux pollens ont permis de tester différents types de masques et de remarquer une diminution des symptômes allergiques en portant ces dispositifs.
Pas la solution miracle
Si le port du masque est reconnu comme un moyen efficace par la fédération française d’allergologie et le Réseau national de surveillance aérobiologique, il n’en reste pas une solution miracle. Il peut laisser passer certaines particules plus fines qui peuvent également s’infiltrer par le côté si le masque n’est pas assez serré. Là encore, le FFP2 reste la meilleure alternative parmi les différents types de masques. Le mieux est encore de bien respecter son traitement si vous en avez un.
Car, parmi nos lecteurs, certains n’ont pas eu la chance de noter une baisse significative de leurs crises allergiques en portant un masque. C’est le cas de Catherine qui a « le nez qui coule depuis deux semaines ainsi que des maux de tête et les yeux qui pleurent » malgré le masque.