Les urgences d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont fonctionné en mode dégradé ce week-end. Seuls les patients qui étaient transportés par les secours ont été admis au Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) Robert Ballanger, rapporte France 3 Ile-de-France. En cause, un manque de « médecins urgentistes », précise un panneau sur place. L’hôpital a appliqué cette règle de vendredi soir jusqu'à lundi matin 8 h.

La mesure va se poursuivre la nuit de 18h à 8h jusqu’au mardi 2 mai. Seule exception, « les urgences pédiatriques et gynécologiques/obstétriques », a indiqué l’hôpital. Les autres patients seront dirigés vers d'autres établissements. Selon France Bleu Paris, l’hôpital d'Aulnay-sous-Bois ne compte que la moitié des médecins urgentistes nécessaires au fonctionnement du service.

« Ce manque d'effectifs se traduit par des morts », a affirmé sur franceinfo ce samedi Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) et délégué national de la CGT Santé. Celui-ci a ainsi évoqué le décès d'une femme de 19 ans à Metz (Moselle) début mars et d'un homme de 91 ans au CHU de Grenoble (Isère) mi-avril. Pour désengorger les urgences «  dans le doute on appelle le 15 », prône François Braun