Les faibles pluviométries du dernier mois ne sont pas seulement la hantise des agriculteurs, elles sont aussi celle des allergiques au pollen. Les températures anormalement douces ont aussi favorisé une floraison précoce des arbres et, avec elle, du pollen. Ainsi, le risque élevé à cet allergène a été déclaré, mardi, sur une grande majorité du territoire, en avance de quelques jours par rapport à la moyenne, rapporte TF1.

Habituellement, ce phénomène se produit début mars. En avance, le pollen est également plus concentré. « Les températures actuelles en France sont quasiment dignes d’un mois de mars-avril », constate un ingénieur du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). « Ces dernières semaines, on a eu un anticyclone qui était bloqué sur la France, des températures qui étaient douces. Du soleil pour tout le monde et pas de pluie, c’est ça qui a favorisé la floraison des arbres et notamment les espèces les plus allergisantes en France ».

Un répit temporaire

Avec les prochaines pluies, un répit est prévu, mais les pollens seront de retour dès que le soleil reviendra. Selon une étude du RNSA, l’allongement de la période de risques allergiques est à mettre en lien direct avec le réchauffement climatique. L’augmentation des quantités de pollen suit la courbe de celle des températures.

Dans ces périodes de risques élevés, l’Association des pollinariums sentinelles de France conseille aux personnes allergiques de ne pas jardiner ni rouler avec la fenêtre ouverte en voiture et d’aérer, de préférence, le matin ou le soir.