Températures : 6 facteurs qui expliquent pourquoi nous ne sommes pas égaux face au froid
BRRR•Brut, partenaire de « 20 Minutes », interroge un chercheur en physiopathologie20 Minutes avec Brut
On le sait, la sensibilité au froid est différente selon les personnes qui y sont exposées. Mais à quoi cela tient-il ? Brut a posé la question à Cédric Moro, chercheur en physiopathologie, qui relève d’abord l’incidence du sexe : « femmes et hommes et femmes ne sont pas égaux face au froid parce que ces derniers ont une masse musculaire plus importante et un métabolisme plus élevé », explique-t-il.
Notre « héritage familial » nous permet de plus ou moins résister au froid
Mais ce facteur n’explique évidemment pas tout : « il faut aussi prendre en compte les origines génétique et hormonale, souligne le chercheur. Hormonale parce que les hommes ont de la testostérone, dont on sait qu’elle est capable de diminuer la sensation de froid. Et génétique parce que notre héritage familial fait que certaines personnes vont avoir soit plus de masse musculaire, soit un métabolisme plus élevé qui leur fera moins ressentir le froid ».
NOTRE DOSSIER « FROID »
Parmi les autres facteurs évoqués par Cédric Moro figure la composition corporelle, les personnes en surpoids ou en situation d’obésité ayant une « insulation » plus grande et étant, mécaniquement, moins frileux ; la présence de « graisse brune », qui permet aux animaux de produire de la chaleur quand ils ressentent du froid, et dont disposent 15 à 20 % des humains ; l’âge, car on devient naturellement plus sensible au froid en vieillissant ; et enfin l’environnement, l’organisme s’adaptant à la température du lieu qu’on habite…