La consommation récréative de gaz hilarant en augmentation en Europe

La consommation récréative de « gaz hilarant » en augmentation en Europe

rapportEn France, plus de 130 cas d’intoxication ont été signalés en 2020, contre 10 en 2017
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

L’usage récréatif de protoxyde d’azote, plus connu comme le « gaz hilarant », représente « une préoccupation croissante pour l’Europe », selon un rapport publié ce lundi par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). « L’augmentation de l’usage récréatif de protoxyde d’azote dans certaines régions d’Europe est préoccupante », a commenté le directeur de l’Observatoire basé à Lisbonne, Alexis Goosdeel, cité dans un communiqué.

« Les consommateurs ont généralement le sentiment que l’inhalation de protoxyde d’azote est sans danger. Pourtant, nous constatons qu’une consommation plus fréquente ou plus lourde du gaz augmente le risque de dommages graves, tels que des lésions du système nerveux », a-t-il précisé. Utilisé légalement comme additif alimentaire ou comme anesthésique en médecine, l’usage récréatif du protoxyde d’azote connaît une « popularité croissante » en raison de sa disponibilité et de son faible prix.


L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies


Le nombre d’intoxications en hausse

« Une chaîne d’approvisionnement rentable et en expansion s’est développée, avec des boutiques spécialisées sur Internet qui font la promotion directe du gaz pour son usage récréatif ou qui le proposent sous couvert de son utilisation pour fabriquer de la crème fouettée », note le rapport. Le nombre d’intoxications recensées par les centres antipoison est en légère hausse.



En France, par exemple, 134 cas ont été signalés en 2020, contre 10 en 2017. « Il est donc important d’éviter de normaliser et de promouvoir involontairement sa consommation. Des actions ciblées et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la compréhension des risques et réduire les dommages », a indiqué le patron de l’OEDT, Alexis Goosdeel.