DEPISTAGEElle est capable de détecter la maladie de Parkinson grâce à son odorat

Maladie de Parkinson : Cette Ecossaise est capable de détecter la maladie grâce à son odorat

DEPISTAGELa septuagénaire a identifié la maladie sur une personne diagnostiquée malade huit mois plus tard
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Une Ecossaise de 72 ans possède la faculté de « sentir » la maladie de Parkinson. Elle a affirmé avoir constaté un changement d’odeur chez son mari et avoir senti un « arôme musqué ». Six ans plus tard, l’homme était diagnostiqué atteint de la maladie de Parkinson. La septuagénaire est en réalité atteinte d’une maladie rare qui fait qu’elle est dotée un odorat très développé, rapporte le HuffPost.

Grâce à cette constatation, des scientifiques de l’université de Manchester travaillent sur un nouveau test de dépistage. Ils ont publié les résultats de leur recherche ce mercredi, dans le Journal of the American Chemical Society.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Une modification chimique du sébum

L’Ecossaise a été capable d’identifier des personnes malades juste à l’odeur, en reniflant des t-shirts portés. Elle a même pu identifier la maladie chez une personne qui a été diagnostiquée positive huit mois plus tard.

Les scientifiques pensent alors que la maladie cause un changement chimique dans l’huile de la peau, le sébum. Des tests de comparaison ont donc été effectués entre 79 personnes atteintes et 71 personnes non-atteintes. En 2019, ils ont réussi à identifier des molécules liées à la maladie de Parkinson dans des prélèvements cutanés. Ils ont ainsi pu mettre en place un test, réalisé à partir d’un coton-tige passé dans la nuque, qui permet l’identification de molécules liées à la maladie.

Obtenir le bon traitement

Une solution intéressante puisque la maladie de Parkinson, neurodégénérative et sans traitement, est la deuxième maladie la plus fréquente en France après Alzheimer. Les malades souffrent notamment de tremblements et de difficultés pour se mouvoir.

Si le test nécessite encore des confirmations, il pourrait représenter une petite révolution. La maladie est aujourd’hui détectée via les symptômes et antécédents du malade. Même s’il n’existe à ce jour aucun remède contre la maladie de Parkinson, « un diagnostic de confirmation permettrait aux personnes concernées de recevoir le bon traitement et d’obtenir les médicaments qui les aideront à soulager leurs symptômes », a expliqué au Telegraph la professeure Perdita Barran, qui a participé aux recherches.