MALADIEToutes les régions de métropole désormais touchées par l’épidémie de grippe

Grippe : Toutes les régions de métropole sont désormais touchées par l’épidémie

MALADIEL’intensité de l’épidémie en ville et à l’hôpital est passée de « faible » à « modérée »
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Plus aucun territoire n’est épargné. L’épidémie de grippe continue sa progression en France et est désormais présente dans l’ensemble des régions de métropole, selon les données transmises ce mercredi par Santé Publique France. La semaine écoulée a connu « une poursuite de l’augmentation de l’ensemble des indicateurs », indique ainsi l’agence de santé publique. La Corse est la dernière région à passer en phase épidémique.

L’essor de la grippe se répercute sur la médecine de ville et l’hôpital. L’intensité de l’activité liée à l’épidémie y a augmenté la semaine écoulée, passant de « faible » à « modérée » dans les deux cas. Hors de la métropole, la grippe reste présente en Guyane, mais l’épidémie y paraît en reflux.

Une moindre immunité

Cette hausse de la grippe est inhabituellement tardive. Ces dernières années, le pic – mesuré par le taux de consultation par rapport au nombre d’habitants – avait plutôt lieu en février. Ce phénomène a été « très probablement favorisé par la fin des congés scolaires d’hiver et l’allègement des mesures de contrôle de la pandémie de Covid-19 », selon Santé publique France, qui rappelle l’importance des gestes barrières.

L’hiver 2020-2021 était toutefois particulier en raison des mesures de confinement prises contre le Covid-19. Elles avaient, par extension, permis de bloquer la circulation de nombreux autres microbes, comme le virus de la grippe. Mais les Français, moins infectés que d’habitude, sont aussi moins immunisés collectivement, ce qui a pu favoriser une reprise de l’épidémie cet hiver.

Quant au vaccin anti-grippe​ 2021-2022, de premières données estiment son efficacité à 50 % vis-à-vis de l’ensemble des virus grippaux, mais elles devront être consolidées dans les prochaines semaines, selon l’agence sanitaire.