Emmanuel Macron, officiellement candidat à sa réélection, a déclaré ce jeudi lors d’une conférence de presse qu’il voulait faire de la santé un axe prioritaire de son programme. Un de ses objectifs est de lutter contre les déserts médicaux, rapporte Capital.

Pour ce faire, et aussi pour dégager du temps aux médecins, le président veut, lors de son potentiel second mandat, désigner un professionnel de santé comme « référent » dans certains territoires. Celui-ci pourrait être un infirmier ou un pharmacien, capable d’effectuer des « actes simples » auprès des patients.

Des référents légitimes selon Olivier Véran

Ces actes simples pourraient être un renouvellement d’ordonnance « voire de la primo délivrance de certains médicaments, comme nous l’avons fait avec les antibiotiques contre les infections urinaires », a précisé Olivier Véran ce dimanche. Les infirmiers et pharmaciens ont poursuivi entre cinq et sept ans d’études. L’élargissement de leurs compétences serait donc légitime, selon le ministre de la Santé.

« Qu’une infirmière, malgré ses vingt ans d’expérience, ne puisse donner du paracétamol à un patient qui a des douleurs sans gravité s’il n’est pas prescrit par le médecin du service, alors qu’elle peut le faire avec ses enfants une fois rentrée chez elle, montre qu’il faut évoluer », a poursuivi le ministre de la Santé.

BON PLAN : Profitez de vos soins et produits hygiène partout en France avec le code promo Atida