Dans un message interne consulté jeudi 17 mars par l’AFP, le PDG de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) a annoncé le vote d’une résolution faisant « le lien entre le développement de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et les accidents du travail, par piqûre ou coupure avec du matériel contaminé ».

Autrement dit, l’INRAE a reconnu que ses deux salariés décédés en 2019 et 2021 de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, plus connue sous le nom de « maladie de la vache folle », avaient probablement été infectés lors d’un accident de laboratoire sur les prions, des agents pathogènes.

Cette décision va permettre une indemnisation des familles

Selon Le Parisien, cette annonce ouvre la voie à une indemnisation des familles des victimes, comme l’a indiqué le PDG dans un courrier adressé la semaine dernière aux 12.000 agents de l’établissement public.

Les deux victimes de cette maladie, caractérisée par une dégénérescence rapide du système nerveux central, étaient une assistance ingénieure de 33 ans et un agent retraité. La première s’était blessée au cours d’une expérimentation en 2010, sur le site de Jouy-en-Josas (Yvelines). Un lien de causalité avait été établi dans une publication scientifique.