Etats-Unis : Johnson & Johnson demande l’autorisation pour une 2e dose de son vaccin Janssen
COVID-19•La FDA doit se réunir les 14 et 15 octobre prochains pour étudier la demande du groupe pharmaceutique20 Minutes avec agences
Johnson & Johnson a annoncé ce mardi avoir soumis des données à l’Agence américaine des médicaments (FDA) pour obtenir l’autorisation d’un rappel chez les adultes. Son vaccin Janssen contre le Covid-19 fonctionne initialement avec une seule dose.
Ces données incluent les résultats d’une étude clinique selon laquelle une deuxième dose injectée environ deux mois (56 jours) après la première montre une efficacité de 94 % contre les cas symptomatiques (modérés à graves) aux Etats-Unis. L’efficacité est même de 100 % contre les cas graves 14 jours après cette seconde injection, indique le groupe pharmaceutique dans un communiqué.
Autorisé d’urgence en février 2021
Une seconde dose multiplie également par neuf les niveaux d’anticorps contre le coronavirus observés, selon une autre étude de Johnson & Johnson, et par douze quatre semaines après le rappel. Le vaccin, en unidose ou en dose de rappel, est généralement bien toléré par les patients, assure l’entreprise américaine.
La FDA a indiqué que son comité d’experts se réunirait les 14 et 15 octobre pour étudier les demandes d’autorisation de Johnson & Johnson et de la société Moderna. Le vaccin unidose Janssen bénéficie depuis février 2021 d’une autorisation d’urgence aux Etats-Unis et a été administré à 15 millions de personnes, bien moins que les vaccins Pfizer (229,3 millions) et Moderna (152 millions).
La question de la troisième dose
Les Etats-Unis ont déjà autorisé une troisième dose du vaccin Pfizer pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que certaines à « risque » à cause de leur état de santé ou du fait d’un emploi les exposant particulièrement au virus. Les personnes immunodéprimées peuvent également obtenir une dose de rappel du vaccin de Moderna.
Le sujet de la troisième dose, au centre de la nouvelle stratégie vaccinale américaine lancée en septembre, a ravivé la question des inégalités entre pays riches et pays pauvres. L’accès à la première dose de vaccin reste très limité dans certaines régions du monde, notamment en Afrique.