Il va falloir patienter avant de goûter à nouveau les coquillages du nord et l’ouest du Finistère. La préfecture du département breton a tiré la sonnette d’alarme dans un communiqué publié ce jeudi, et relayé par Ouest-France. Des résultats d’analyses ont révélé des teneurs en toxines amnésiantes trop élevées dans les coquilles Saint-Jacques dans une zone s’étalant de la pointe du Raz jusqu’aux Côtes-d’Armor.

Jusqu’à nouvel ordre, « le préfet du Finistère a décidé d’interdire la pêche récréative et professionnelle, en vue de la consommation humaine, de tous les pectinidés (coquilles Saint-Jacques et pétoncles) de ces secteurs ». Dans la région de Brest, l’interdiction de la pêche s’étend aux moules, qui sont touchées par une contamination chimique au plomb.

Dans certaines zones, la pêche tout coquillage est interdite

Dans la zone marine « Iroise Camaret Sud estran », les analyses ont révélé une haute teneur en toxines liphophiles sur les tellines. « La pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transfert, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation en vue de la consommation humaine » y sont à présent interdits, indique la préfecture. Il est possible de consulter une carte qui détaille la situation au 30 septembre.

Les services de l’Etat invitent « les personnes ayant consommé des coquillages provenant de ces zones et présentant des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées) et/ou des symptômes neurologiques (maux de tête persistants, désorientation et confusion) » à se rapprocher de leur médecin. Elle souligne par ailleurs que « la cuisson ne détruit pas les toxines apportées par les phytoplanctons ».