Instagram nuit à la santé mentale des jeunes filles, selon une étude menée par Facebook
BIEN-ETRE•D’après l’étude menée par des chercheurs au sein de Facebook, Instagram aggrave « les complexes d’apparence d’une jeune fille sur trois »avec agence
Instagram a une influence négative sur les jeunes filles, d’après des rapports internes à Facebook, la maison mère de l’application. Pendant dix-huit mois, des chercheurs au sein de Facebook ont effectué « une recherche en profondeur sur l’état mental des adolescentes », rapporte le Wall Street Journal ce lundi, relayé par BFMTV.
Ces études avaient pour objectif de comprendre quelles répercutions l’application de partage de photos et vidéos pouvaient avoir sur les jeunes filles. 40 % des inscrits sur Instagram sont des filles de 22 ans et moins. « Nous aggravons les complexes d’apparence d’une jeune fille sur trois. Instagram change l’image que les jeunes filles ont d’elles-mêmes et de leur corps », ont affirmé les chercheurs lors d’une présentation en 2019.
« Tous les aspects d’Instagram constituent un cercle vicieux »
Selon cette même étude, « les jeunes personnes sont conscientes qu’Instagram nuit à leur santé mentale, mais se sentent obligées d’y passer du temps de peur de rater quelque chose, une tendance culturelle ou sociale ». Centrée sur les jeunes Américaines et Britanniques, une autre étude affirme que 40 % des utilisatrices d’Instagram se sentent « peu attirantes » depuis qu’elles utilisent la plateforme.
La majorité des jeunes utilisatrices voudraient passer moins de temps sur l’application, mais selon elles, elles manquent « de volonté pour réellement le faire ». Plusieurs troubles sont constatés : augmentation de l’anxiété, dépression, troubles du comportement alimentaire ou encore pensées suicidaires. Selon les chiffres avancés, 13 % des jeunes Britanniques et 6 % des Américaines ont déjà émis le souhait de mettre fin à leurs jours sur Instagram.
En guise de conclusion, l’étude souligne que « tous les aspects d’Instagram s’exacerbent entre eux, constituant un cercle vicieux ». L’application a réagi au lendemain de la publication de l’article du Wall Street Journal. « Nous travaillons de plus en plus sur les comparaisons [de son corps avec celui des autres] et l’image négative du corps », a affirmé la plateforme dans un communiqué.