Coronavirus : Elisabeth Borne étudie un assouplissement des règles sanitaires en entreprise
TRAVAIL•Plusieurs restrictions pourraient évoluer à partir de la mi-mai20 Minutes avec AFP
La ministre du Travail Elisabeth Borne rencontre ce lundi les organisations patronales et syndicales. Elle les consultera notamment sur le télétravail afin de voir comment « faire évoluer les règles » de mesures sanitaires dans les entreprises à partir de la mi-mai.
La ministre a indiqué vouloir « redonner la main aux entreprises et aux salariés sur l’organisation de ce télétravail », alors que les commerces, terrasses et certains établissements culturels commenceront progressivement à rouvrir à cette date. D’ici là « rien ne bougera », assure le ministère du Travail à Europe1. Mais après, à quels changements peut-on s’attendre ?
Moins de jours en télétravail
La levée du télétravail n’est pas pour tout de suite. La ministre a appelé à le continuer, estimant que ce dernier avait « très bien fonctionné ». « Ces dix derniers jours, il a vraiment bondi », a-t-elle affirmé, évoquant un taux passé de 65 % à 78 % chez « les actifs qui peuvent facilement télétravailler », soit « un niveau plus élevé que ce qu’on avait eu dans le deuxième confinement en novembre ».
Néanmoins, le télétravail devrait être allégé. Au lieu des quatre ou cinq jours à distance par semaine, le télétravail pourra se réduire à trois ou deux jours. Cette réduction se fera de manière progressive, précise l’entourage de la ministre à Europe 1.
Le retour des pots de départs
Question distance sociale, il devrait à nouveau être possible de déjeuner entre collègues dans les restaurants d’entreprise, tout en respectant un certain nombre de gestes barrière. Les pots de départs seront à nouveau autorisés, mais feront également l’objet d’un protocole sanitaire précis, souligne la radio.
Concernant l’allègement des mesures sanitaires, il n’y aura pas de passe-droit pour les salariés vaccinés. Tout le monde sera logé à la même enseigne quelle que soit sa situation. Chacun devra continuer de respecter les gestes barrières. Quant au masque, le ministère indique que « ce n’est pas demain » qu’on risque de l’enlever en entreprise.