EPIDEMIEVers une hausse des admissions en réanimation dans les Hauts-de-France ?

Coronavirus en Hauts-de-France : L’ARS craint de nouvelles admissions en réanimation

EPIDEMIEL’Agence régionale de santé des Hauts-de-France met en garde face à une hausse des hospitalisations dans la région
Mikaël Libert

Mikaël Libert

L'essentiel

  • Dans les Hauts-de-France, le nombre de contaminations stagne, voire augmente.
  • L’augmentation des hospitalisations fait craindre une reprise des admissions en réanimation.
  • L’Agence régionale de santé a demandé aux hôpitaux d’arrêter la diminution des lits supplémentaires en réa.

Un répit de courte durée. Cela fait à peine trois jours que l’on peut de nouveau circuler en journée sans attestation que, déjà, les nouvelles de l’épidémie de coronavirus sont mauvaises. A une semaine de Noël, l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France alerte sur la dégradation de la situation sanitaire dans la plupart des départements de la région.

« L’aggravation de la situation épidémique se traduit dans tout le sud de la région par une stabilisation du nombre de patients Covid en réanimation », a affirmé l’ARS, ce vendredi, dans un communiqué. Pour résumer, il y a aujourd’hui autant de personnes qui sont admises en réanimation que de personnes qui en sortent. Un comptage qui inquiète l’autorité de santé en raison de l’approche des fêtes de fin d’année.

Le nombre de contaminations ne baisse plus, voire augmente

Les taux d’incidence, qui avaient aussi fortement baissé, sont désormais dans une période de stagnation dans la plupart des départements de la région. Dans l’Aisne, l’indicateur démontre même une « augmentation rapide des contaminations » à 180 cas pour 100.000 habitants, alors que la moyenne nationale s’établit à 118.

Logiquement, le nombre de patients Covid hospitalisés augmente lui aussi, notamment dans l’Oise, la Somme et l’Aisne. A ce jour, ce sont 2.506 personnes qui sont hospitalisées dans la région, dont 265 en réanimation selon les derniers chiffres de Santé publique France.

« Cette dynamique épidémique […] laisse craindre de nouvelles admissions en réanimation dans les prochains jours », reconnaît l’ARS. Ainsi, pour anticiper un éventuel afflux de patients gravement atteints, l’autorité de santé demande aux établissements hospitaliers de la région de ne pas baisser leurs capacités en lits supplémentaires en réanimation. Pour tous les Hauts-de-France, cette capacité, hôpitaux privés et publics confondus, doit être maintenue à 600 lits préconise l’ARS.