La deuxième vague « plus redoutable » que la première en Pays-de-la-Loire

Coronavirus en Pays-de-la-Loire : La deuxième vague « plus redoutable » que la première

EPIDEMIECes derniers jours, l’Agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire a fait part de son « inquiétude »
Julie Urbach

Julie Urbach

L'essentiel

  • Ce vendredi soir, 143 personnes atteintes du coronavirus se trouvaient dans un service de réanimation.
  • Maine-et-Loire, Mayenne puis Loire-Atlantique sont les trois départements les plus touchés dans la région.

Plutôt épargnée par la première vague de Covid-19, la région des Pays-de-la-Loire n’échappe cette fois pas au virus, qui continue de se propager parmi la population. Ces derniers jours, l’Agence régionale de santé a fait part de son « inquiétude » au vu de la dégradation rapide des indicateurs, dont certains montrent que « la deuxième vague est plus redoutable que la première ».

« Celui de la mortalité nous inquiète fortement, avouait jeudi soir Benoît James, directeur de la cellule de crise Covid-19 à l’ARS. Nous avions un ou deux décès en moyenne par jour à la rentrée, nous en sommes à 11 depuis ce week-end ». Si ce chiffre est proche du pic de la première vague, le nombre de personnes positives au Covid-19 hospitalisées vendredi (885) a lui largement dépassé le maximum observé au printemps (462). Ce n’est pas encore le cas pour la réanimation : ce vendredi soir, 143 personnes s’y trouvaient.

Maine-et-Loire, Mayenne, puis Loire-Atlantique

D’après les autres chiffres, le taux d’incidence dans les Pays-de-la-Loire s’élève à 340 cas pour 100.000 habitants, avec un taux de positivité de 16,7 %. Maine-et-Loire, Mayenne, puis Loire-Atlantique sont en ce moment les trois départements les plus touchés si l’on se réfère au taux d’incidence. Mais « le virus circule désormais dans l’ensemble des lieux et des territoires, mais nous observons une forte augmentation dans les Ehpad », alertait jeudi soir Jean-Jacques Coiplet, directeur de l’ARS.

D’après lui, le nombre de malades en maison de retraite a presque doublé en une semaine. Dans le département de Loire-Atlantique, un quart de ces Ehpad était concerné par au moins un cas chez un de leur résident ou soignant.