Coronavirus à Rennes : Des « ambassadeurs » sur les campus pour faire de la prévention
ÉPIDÉMIE•Ces étudiants ou membres du personnel seront missionnés pour répondre aux questions de sécurité sanitaireJ.G. avec AFP
Les universités rennaises se mobilisent pour tenter de freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus. En cette rentrée, elles annoncent la création d’un module pour former des volontaires aux questions de sécurité sanitaire. Étudiants ou membres du personnel, ces « ambassadeurs » seront missionnés pour faire de la prévention auprès des différents publics présents sur le campus sur les risques de contamination au coronavirus.
« Leur rôle n’est pas seulement de faire appliquer les gestes barrières. C’est aussi d’expliquer le sens des mesures prises par l’université et de répondre à toutes les questions liées au coronavirus en général », indique Laurent Chambaud, directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), l’un des sept établissements d’enseignement supérieur de l’Université de Rennes (Unir). « A ma connaissance, cette formation est inédite en France », estime Laurent Chambaud, qui espère pouvoir étendre le dispositif à toute la métropole.
Des centres de dépistage sur les campus
L'université réfléchit également à d’autres mesures de lutte contre le coronavirus, comme l’installation de centres de dépistage sur les campus. Sur le volet pédagogique, plusieurs projets liés au contexte sanitaire sont à l’étude. « Nous voudrions impliquer nos étudiants dans une réflexion globale sur l’impact de la crise sanitaire sur la société et intégrer dans leur formation un module obligatoire sur les questions de santé publique », précise le directeur.
En juin dernier, l’université de Rennes avait créé un « conseil d’appui scientifique et sanitaire ». Composée d’experts en épidémiologie, santé-environnement, psychologie sociale et virologie, c’est la première instance du genre à être mise en place à l’échelle d’une université.