Coronavirus en Ille-et-Vilaine : La cellule de « contact tracing » guette la deuxième vague de l’épidémie
EPIDEMIE•La circulation du virus est assez faible dans le département mais tous les cas contact sont recensésCamille Allain
L'essentiel
- Depuis le déconfinement du 13 mai, la cellule de « contact tracing » mise en place à la CPAM d'Ille et Vilaine a vu son activité diminuer progressivement.
- Ce service est chargé de prendre contact avec toutes les personnes ayant été diagnostiquées positives.
- Depuis le déconfinement, 78 patients positifs ont été enregistrés dans le département.
«On trace, on isole, on protège ». Depuis le déconfinement du 13 mai, la cellule de « contact tracing » mise en place à la CPAM d’Ille-et-Vilaine a vu son activité diminuer progressivement. Mis en place au niveau national, ce service est chargé de prendre contact avec toutes les personnes ayant été diagnostiquées positives au coronavirus. Avec un objectif : connaître toutes les personnes susceptibles d’avoir été contaminées pour les alerter et éviter une reprise de l'épidémie. « On ne peut obliger personne à nous fournir ces informations », précise d’emblée Didier Gilbert, président du conseil de l’Assurance maladie d’Ille-et-Vilaine.
Très sollicitée depuis le début de la crise sanitaire, la CPAM a mis en place sa cellule en quatre jours et formé une quarantaine d’agents susceptibles d’être sollicités en cas de deuxième vague. Seules quatre à cinq personnes sont actuellement réquisitionnées à Rennes, la circulation du virus étant très faible en Bretagne. Depuis le déconfinement, 78 patients positifs ont été enregistrés en Ille-et-Vilaine.
« Eviter un nouvel épisode de confinement »
Pour le président du conseil de l’Assurance maladie, ces prises de contact systématiques permettront à la France « d’éviter un nouvel épisode de confinement ». « C’est ce qui va sauver le pays d’une deuxième vague », promet Didier Gilbert.
Ce dernier n’hésite pas à applaudir le millier d’agents de la CPAM qui a beaucoup œuvré pour verser les indemnités journalières et répondu aux nombreuses sollicitations des assurés. « Nous avons adressé 5.000 courriels par jour. Sans la CPAM, le système de soins aurait été en grande difficulté. Je veux rendre visibles ces invisibles ».