CORONAVIRUSToutes les pharmacies du centre de Lille en rupture de gel hydroalcoolique

Lille : Toutes les pharmacies du centre en rupture de gel hydroalcoolique

CORONAVIRUSLes désinfectants pour les mains sont introuvables dans les officines de pharmacie
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Plus rare que l’or. Alors que le gouvernement a publié au Journal officiel, ce vendredi, un décret d'encadrement des prix des gels hydroalcooliques, 20 Minutes a voulu vérifier que la mesure était effectivement appliquée. A Lille, nous n’en avons même pas eu l’occasion, le précieux produit étant en rupture de stock partout.

En pleine épidémie de coronavirus, pour éviter la flambée des prix, le gouvernement a fixé par décret le prix maximum auquel peut être vendu le gel hydroalcoolique. Habituellement distribué en pharmacie, ce type de désinfectant pour les mains ne devra par être facturé plus de 2 euros le flacon de 50 ml.

Pas de stock et pas de date de livraison

Dans les officines du centre-ville de Lille, on ne se pose de toute façon pas la question puisque le produit est en rupture partout. 20 Minutes s’est rendu dans une dizaine de pharmacies pour, à chaque fois, obtenir la même réponse : rupture de stock. Même résultat pour une dizaine d’autres officines jointes par téléphone à Lille et dans la métropole.

Lassés de rembarrer des clients désespérés, la plupart des professionnels ont d’ailleurs affiché en vitrine qu’ils ne disposaient plus ni de masque, ni de solution désinfectante pour les mains. « Le pire, c’est que les distributeurs ne savent pas nous dire quand ils seront en mesure de nous livrer », déplore une pharmacienne lilloise.

Pourtant, on aurait pu espérer que la métropole soit moins mal lotie que le reste du territoire, un des principaux fabricants de gel hydroalcoolique, Anios, étant installé sur son territoire. Contacté par 20 Minutes, le laboratoire a confirmé « une augmentation de la demande pour nos produits d’hygiène et de prévention d’infections. » Sans évoquer de difficulté particulière, Anios a assuré faire son « possible afin de répondre à la demande. »

Alors, en attendant le renouvellement des stocks des pharmacies, pourquoi ne pas tenter de fabriquer sa propre solution désinfectante en suivant la recette de l’OMS ?