CLASSEMENTDécouvrez le palmarès 2019 des 50 meilleurs hôpitaux publics en France

Hôpitaux publics: Découvrez le palmarès 2019 des 50 meilleurs établissements en France

CLASSEMENTDes classements plus précis liés à chaque type de prise en charge sont aussi établis dans le dossier de l’hebdomadaire
20 Minutes avec agences

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Le magazine Le Point a publié ce jeudi le palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics en France en 2019. Cette année, ce sont les CHU de Bordeaux (1er) et Lille (2e) qui arrivent en tête, suivis du CHU de Toulouse, habitué du podium.

Viennent ensuite les hôpitaux universitaires de Strasbourg, le CHU de Montpellier, le CHU de Nantes, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, le CHU de Nancy, le CHU de Rennes, celui de Grenoble et le CHU de Tours à la 11e place.

Des classements pour chaque type de service

Pour figurer dans ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Dans son dossier, Le Point décline toute une série de classements spécifiques de prise en charge couvrant un large éventail de soins (infarctus du myocarde, chirurgie du dos, de l’obésité, AVC, cancer du sein, audition, dépression, schizophrénie, etc.).

Douze nouvelles activités ont été prises en compte cette année, dont les troubles du sommeil, la chirurgie des testicules, des cancers de l’enfant ou encore l’épilepsie. Ce classement a été réalisé, comme depuis vingt-deux ans, par François Malye et Jérôme Vincent. Créateurs de ce type de palmarès en santé, ils l’avaient commencé sous la forme d’une « liste noire » des hôpitaux, en 1997 dans Sciences et Avenir, avant d’opter pour un classement positif.

Crises et inégalités

L’hebdomadaire revient aussi sur la crise des urgences. Le dossier présente une carte géographique des postes vacants dans 277 des 497 services d’urgences publics, plus ou moins colmatés par des intérimaires. « Près de 800 postes à pourvoir, un chiffre probablement sous-estimé », note François Malye.

Par ailleurs, « une énorme inégalité de chances » persiste en France pour l’AVC. Moins d’une victime sur deux (48 %) a été hospitalisée dans une unité neurovasculaire spécialisée, selon la base nationale des données hospitalières (PMSI). Un chiffre bien inférieur à d’autres pays comme l’Angleterre (96 % en 2016) ou la Suède (87 % en 2009), souligne Le Point.