Papillomavirus : La vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers, selon une étude
PREVENTION•Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 aux Etats-Unis20 Minutes avec AFP
Elles recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés à l’âge de 11 ou 12 ans. Les autorités sanitaires américaines ont affirmé, jeudi, que la vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers liés aux papillomavirus humains (HPV).
« Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée, mais il est nécessaire d’agir rapidement pour améliorer les taux de vaccination », a déclaré Brett Giroir, le ministre adjoint à la Santé américain, qui souhaite atteindre 80 % de couverture vaccinale aux Etats-Unis contre les papillomavirus humains.
Près de 35.000 cancers liés aux HPV chaque année
Selon un nouveau rapport des Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 dans le pays. Les virus, sexuellement transmissibles, peuvent provoquer des cancers chez les femmes comme chez les hommes, du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus ou du larynx.
Les autorités sanitaires recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés contre les HPV avant d’y être exposés, à l’âge de 11 ou 12 ans. Mais les taux de vaccination progressent très lentement parmi les adolescents américains. Seuls 51 % d’entre eux ont reçu l’ensemble des doses recommandées, soit 2 % de plus seulement qu’en 2017.