SANTENice lance des formations pour se «démoustiquer» juste avant l’été

Nice: La ville lance des formations pour se «démoustiquer» juste avant l’été

SANTELa commune organise des ateliers de formation pour faire face au moustique tigre, en retard cette année, mais vecteur de maladies
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • La ville anime des ateliers de formation pour les responsables de la commune.
  • Une douzaine de chefs de service a participé à la toute première session.
  • Ils se forment au Mouskit, un kit pédagogique pour apprendre les gestes de prévention.

En l’espace de dix ans, le moustique tigre est devenu « l’ennemi public numéro 1 ». Et il ruse pour gâcher les étés des Azuréens. A tel point que la ville de Nice anime des ateliers de formation pour les responsables de la commune.

La ville prend les devants. Car cette année, le moustique n’a pas encore pointé le bout de son dard. « Le moustique est en retard. Nous n’avons pas les nuisances habituelles. Il fait froid et les larves ne se développent pas encore, explique Bernard Cadiou, responsable de l’Entente interdépartementale de démoustication du littoral (EID) Méditerranée. C’est une bonne nouvelle. Mais, comme d’habitude, il est imprévisible. »

Couvrir les cuves d’eau et curer les écoulements

Le moment parfait pour adopter les bonnes habitudes. Car, plus que les piqûres, le moustique tigre peut être vecteur de maladies comme le chikungunya, la dengue et le virus Zika.

Ainsi, douze référents des services éducation, jeunesse, développement durable et espaces verts se forment au Mouskit, un kit pédagogique pour apprendre les gestes de prévention : vider tous les récipients, couvrir les cuves d’eau, curer les écoulements et entretenir son jardin.

« Un environnement sécurisé »

« Ces responsables sont des personnes relais. Elles formeront ensuite des enfants et des ados entre 9 et 15 ans pour leur donner les bonnes habitudes et le bon comportement à adopter face au moustique. Tout en évitant le caractère anxiogène et en insistant sur les moyens pour se protéger, anticipe Chantal Patuano, directrice du comité départemental d’éducation pour la santé. C’est la saison où il faut agir. »

Ces actions parlent à Cédric Guillot. Ce responsable d’un service jeunesse a repéré de l’eau stagnante sur son lieu de travail. « On va pouvoir créer un environnement sécurisé et avoir accès à des outils pour partager cette lutte contre le moustique », espère-t-il. En 2018, la ville de Nice avait procédé à 727 démoustications sur son territoire.