PILULESCertains compléments alimentaires dans le viseur des autorités sanitaires

Les autorités sanitaires s’inquiètent des compléments alimentaires contre leurs douleurs articulaires

PILULESL’agence rappelle que les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments
Rachel Garrat-Valcarcel

R. G.-V.

Attention, on en voit la pub partout, mais méfiance. Car les compléments alimentaires ne sont pas tous sans risque. C’est ce que dit l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). Le Figaro annonce que l’agence alerte sur les préparations qui visent tout particulièrement les articulations.

Dans son avis, l’Anse déconseiller ces produits à divers publics : aux diabétiques, aux asthmatiques, aux allergiques aux crustacés, aux femmes enceintes, aux enfants ou encore à celles et ceux qui doivent contrôler leurs apports en calcium, sodium, potassium… La liste est non exhaustive.

74 signalements

Chaque année, un million de boîtes de compléments alimentaires vantant leurs mérites sur les articulations sont vendues en France. En neuf ans, l’Anses a reçu 74 signalements d’effets indésirables. Assez pour que l’agence se saisisse du sujet. En cause, deux molécules qui sont naturellement présentes dans le corps la glucosamine et de la chondroïtine sulfate.

Sauf que dans ces produits, elle est synthétisée à partir de crustacés et d’animaux. Les effets secondaires de ces molécules ainsi synthétisées sont connus, puisqu’elles peuvent être utilisées dans des médicaments. Mais on ne savait pas encore si les doses comprises dans ces produits pouvaient poser problème.

Maintenant, on le sait. L’Anses fait d’ailleurs la recommandation de ne pas prendre les compléments alimentaires comme des médicaments, car ils n’en sont tout simplement pas. Ils ne devraient, ainsi, pas provoquer d’effets secondaires. Il y a deux mois, déjà, l’Académie de pharmacie avait mis en garde contre les compléments à base de plantes laxatives, rappelle Le Figaro.