SOLIDARITEDes parents lancent un appel sur Facebook pour sauver leur bébé malade

Don d'organes: Leur bébé a besoin d'un nouveau coeur, des parents lancent un appel sur Facebook

SOLIDARITELe petit Antoine, né le 22 novembre, est atteint d’une défaillance cardiaque et a besoin d'un « nouveau cœur pour continuer à vivre »…
20 Minutes avec agences

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Les parents d’Antoine ont lancé un appel au don sur Facebook pour une greffe. Le petit garçon, âgé d’un mois, a en effet besoin « besoin d’un nouveau cœur pour continuer à vivre ».

« Antoine n’avait que trois jours quand les médecins nous ont dit qu’une défaillance cardiaque empêchait son cœur de se contracter correctement », a ainsi expliqué son père, Kevin Chalaye, joint ce dimanche par l’AFP. « Ils ont ajouté que le cœur allait à terme se fragiliser ainsi que les organes qu’il irrigue », a ajouté ce trentenaire, infirmier libéral en Isère.

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Des conditions de transplantation contraignantes

Antoine n’est jamais rentré au domicile familial depuis sa venue au monde. Inscrit depuis peu sur une liste nationale de greffe, le nourrisson est traité à l’hôpital cardiologique de Bron, près de Lyon.

Les conditions d’une transplantation pour un enfant aussi jeune qu’Antoine sont contraignantes, explique encore le père de famille. Le délai d’attente pour un don est de « sept mois en moyenne ». Les donneurs « compatibles » doivent peser « entre 2,5 kilos et 8 kilos et avoir moins d’un an ». Surtout, le temps de la greffe, du transport de l’organe jusqu’à la fin de l’opération chirurgicale, ne doit pas dépasser « six heures ».

« La greffe est ma seule chance »

Pour sensibiliser le public à l’urgence de la situation mais aussi au don d'organes​, les parents du nourrisson ont créé une page Facebook, intitulée « un cœur pour Antoine », qui compte plus de 10.000 « j’aime ». « J’ai besoin d’un nouveau cœur pour continuer à vivre. La greffe est ma seule chance », peut-on y lire dans un mot attribué au petit Antoine. Dans ce texte, on apprend également que les parents du bébé ont déjà été éprouvés en 2017 par le décès de leur premier fils Gabriel, à 23 jours. Il souffrait du même mal que son frère.

« Il y a en moyenne deux parents sur trois qui refusent que son enfant soit donneur. C’est déjà très éprouvant de perdre un enfant, alors s’il vous est demandé de prendre son cœur, bien évidemment que ce n’est pas facile à accepter (…) Mais une seule personne sensibilisée peut sauver un enfant », souligne encore Kevin Chalaye.